

Abdelaziz Bouteflika ne briguera pas de cinquième mandat en Algérie. Le président renonce et il repousse, dans le même temps, l'élection Présidentielle. Réaction et analyse depuis Alger.
La société civile algérienne s'est endormie au son des klaxons et de scènes de liesse. Elle se réveille, ce mardi matin, pleine de doutes. Après trois semaines de mobilisation, la population a célébré dans la soirée l'annonce du président Abdelaziz Bouteflika : il ne sera pas candidat pour un cinquième mandat après vingt ans à la tête du pays. Il annonce, dans le même temps, que la Présidentielle est reportée. Elle devait se tenir le 18 avril prochain. Le Président veut - avant l'élection - qu'une nouvelle Constitution soit soumise à référendum.
La transition sera assurée par une conférence nationale "inclusive et indépendante". Elle sera donc ouverte à l'opposition. "Quid de la société civile ?", s'interroge Akram Belkaid, spécialiste de l'Algérie, journaliste et essayiste. Il pense notamment "au bâtonnier d'Alger, aux présidents de l'ordre des avocats et des médecins" et ajoute "l'Algérie rentre dans une phase assez délicate en terme d'évolution politique parce que je ne pense pas que les forces qui ont été libérées depuis le 22 février dernier puissent s'estomper aussi facilement".
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