

Systématiquement torturées pour avoir défendu les droits des femmes. En Arabie saoudite, des opposantes sont régulièrement électrocutées et fouettées alors qu'aucune charge n'est retenue contre elles. Amnesty International le prouve et le dénonce.
Ces témoignages sont ceux de proches des militantes saoudiennes emprisonnées, recueillis par les enquêteurs de l'ONG Amnesty International. Tous racontent la même histoire : celle de tortures systématiques des activistes féminines arrêtées au printemps et détenues depuis à la prison de Dhahban, près de Jeddah sans qu'aucune charge ne soit retenues contre elles. Elles ont été à plusieurs reprises électrocutées et fouettées, au point de ne plus pouvoir pour certains ni marcher ni tenir debout. Une femme a tenté de se suicider.
"Quelques semaines à peine après le meurtre brutal (...), ces révélations choquantes de cas de torture, de harcèlement sexuel et d'autres abus mettent en lumière, s'ils sont confirmés, d'autres scandaleuses violations des droits de l'Homme par les autorités saoudiennes", déclare Lynn Maalouf, directrice de recherches sur le Moyen-Orient à Amnesty. Les autorités saoudiennes n'ont pas réagi pour l'instant aux accusations des deux ONG.
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Plus d'une dizaine de militants des droits de l'Homme ont été arrêtés en mai, peu avant la levée de l'interdiction faite aux femmes de conduire. Ils ont été accusés de trahison et d'avoir voulu saper la stabilité du royaume.
Les autres titres du journal
Ces preuves accablent un peu plus l'Arabie Saoudite, un mois et demi après le meurtre de Jamal Rashoggi. Ce mardi soir, le président américain a préféré ignorer l'enquête de la CIA et adouber Ryad. Selon le président américain, la CIA n'établit pas avec certitude la responsabilité de Mohammed ben Salmane dans l'assassinat de Rashoggi et il faut préserver ce partenaire.
L'élection pour la présidence d'Interpol a lieu ce mercredi alors que mardi, un ancien homme politique macédonien, recherché justement par l'instance internationale, a trouvé refuge en Hongrie chez Viktor Orban. Nous irons à Budapest.
Le gouvernement pourrait - budgétairement parlant - faire un geste sur la fiscalité énergétique, comme le demandent les gilets jaunes. Nous avons fait les comptes. C'est donc politiquement que cela coince.
Les gilets jaunes sont rejoints, officiellement, par Force Ouvrière. Une première pour un syndicat au cinquième jour de la mobilisation. Ce mercredi, les dirigeants de FO se réunissent pour élire leur secrétaire général, en remplacement de Pascal Pavageau.
L'équipe
- Journaliste
- Journaliste
- Journaliste