Deux journalistes gravement blessés au pied de l'immeuble qui abritait Charlie en janvier 2015

Les policiers ont bouclé le secteur après une attaque qui a fait plusieurs blessés à Paris, près des anciens locaux de Charlie Hebdo
Les policiers ont bouclé le secteur après une attaque qui a fait plusieurs blessés à Paris, près des anciens locaux de Charlie Hebdo ©Radio France - Aurélien Accart
Les policiers ont bouclé le secteur après une attaque qui a fait plusieurs blessés à Paris, près des anciens locaux de Charlie Hebdo ©Radio France - Aurélien Accart
Les policiers ont bouclé le secteur après une attaque qui a fait plusieurs blessés à Paris, près des anciens locaux de Charlie Hebdo ©Radio France - Aurélien Accart
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Ils sont sept au total à avoir passé la nuit en garde à vue à la suite de l'attaque à Paris hier. Attaque au cours de laquelle deux journalistes de l’agence Premières Lignes ont été gravement blessés. Ils travaillaient à côté des anciens locaux de Charlie Hebdo.

C'est à quelques mètres des portraits des victimes de la tuerie de janvier 2015 qu'a été perpétré « cet acte terroriste islamiste. » Les mots sont de Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur. Et hier soir, il a reconnu ne pas avoir suffisamment mesuré la menace. D'ailleurs, la rue Nicolas Appert dans la 11e arrondissement ne faisait l'objet d'aucune surveillance particulière. Le principal suspect n'avait  lui pas été signalé comme radicalisé. 

Sur Twitter, Charlie Hebdo a exprimé toute sa solidarité avec ses anciens voisins et collègues.   

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Au registre des réactions politiques cette fois : celle de l'ancien président François Hollande. L'ex-chef de l'Etat estime que répondre à  la situation ne peut se faire uniquement sur le plan sécuritaire. "Ce doit être une politique qu'on voit dans toute ses dimensions : éducation, la politique urbaine, mais aussi  la sécurité et la lutte contre la radicalisation", a encore ajouté François Hollande. 

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Un geste pour tenter d'apaiser la colère exprimée hier. Annoncée pour ce soir, la fermeture des bars et restaurants dans la métropole d'Aix-Marseille n'aura lieu que demain dimanche. Les élus ont obtenu un sursis de courte durée.  Les professionnels du secteur avaient bruyamment manifesté hier matin contre la décision de fermeture complète de leur établissement pour au moins 15 jours.

Ce 26 septembre est le premier anniversaire de l'incendie de Lubrizol à  Rouen. Dix tonnes de produits chimiques étaient parties en fumées.  Pendant trois semaines après la catastrophe, les agriculteurs d'un centaine de communes de Seine-Maritime ont dû jeter leurs productions. Des pertes colossales que Lubrizol a proposé d'indemniser avant la tenue d'un procès... 1 200 dossiers ont été traités. Mais le traumatisme reste intacte.