Droits d'auteur sur Internet : comment mieux rétribuer les producteurs et éviter un monopole de diffusion ?

L'un des principes de la réforme est d'inciter les plateformes à mieux rétribuer les créateurs de contenus
L'un des principes de la réforme est d'inciter les plateformes à mieux rétribuer les créateurs de contenus  ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
L'un des principes de la réforme est d'inciter les plateformes à mieux rétribuer les créateurs de contenus ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
L'un des principes de la réforme est d'inciter les plateformes à mieux rétribuer les créateurs de contenus ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
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Après avoir rejeté le texte début juillet, la réforme du droit d'auteur une nouvelle fois devant le Parlement européen. Un vote très attendu notamment par les artistes mais un texte fustigé par les géants du numérique et qui donne lieu depuis des mois à un lobbying sans précédent des deux côtés.

La très sensible réforme des droits d'auteur divise le Parlement européen. Les députés doivent voter ce mercredi midi pour encadrer - ou non - la révolution numérique. Il s'agit notamment de mieux payer, les auteurs de contenus (musiciens, cinéastes, écrivains, journalistes) face aux géants du net. 

Le principe de la réforme est d'inciter les plateformes, comme YouTube, détenu par Google, à mieux rétribuer les créateurs de contenus (article 13). Il s'agit aussi de créer un nouveau "droit voisin" pour les éditeurs de presse (article 11), qui doit permettre aux journaux ou agences comme l'AFP de se faire rémunérer lors de la réutilisation en ligne de leur production. Cette réforme pourrait créer un monopole de diffusion, selon l'eurodéputé écologiste Yannick Jadot qui craint que cela ne bloque la jeunes création et les concurrents au GAFAM (Google, Appel, Facebook, Amazon et Microsoft).

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Anja Vogel a rencontré les défenseurs des droits d’auteur, à Strasbourg.

Les défenseurs de la réforme s'étaient donné rendez-vous ce mardi devant le Parlement européen pour convaincre les élus de donner leur feu vert

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