La couche d'ozone de nouveau menacée par la Chine et son gaz fréon

Une équipe internationale de scientifiques a trouvé 7 000 tonnes de gaz fréon émises depuis l'est de la Chine entre 2015 et 2017
Une équipe internationale de scientifiques a trouvé 7 000 tonnes de gaz fréon émises depuis l'est de la Chine entre 2015 et 2017 ©AFP - Wang Zicheng / Imaginechina
Une équipe internationale de scientifiques a trouvé 7 000 tonnes de gaz fréon émises depuis l'est de la Chine entre 2015 et 2017 ©AFP - Wang Zicheng / Imaginechina
Une équipe internationale de scientifiques a trouvé 7 000 tonnes de gaz fréon émises depuis l'est de la Chine entre 2015 et 2017 ©AFP - Wang Zicheng / Imaginechina
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La Chine aurait repris sa production de gaz fréon, qui détruit la couche d'ozone. Cela va à l'encontre du Protocole de Montréal ratifié en 1987, dont Pékin est signataire. Les chercheurs s'inquiètent des conséquences sur l'atmosphère et l'environnement.

La Chine produit clandestinement des quantités industrielles de gaz fréon, révèle une étude internationale coordonnée par une université sud-coréenne, publiée dans la très sérieuse revue Nature. Les scientifiques estiment que ces émissions ont repris parce que le gaz est l’un des moins chers pour réfrigérer frigos et bâtiments. Le fréon détruit la couche d’ozone, laquelle permet de bloquer les rayons ultra-violets. 

Sa concentration dans l’atmosphère en Asie du Nord-Est connaît des pics de plus en plus fréquents depuis 2013. En se basant sur des mesures récoltées en Corée et au Japon, une équipe internationale de chercheurs a montré que 40 à 60% de cette hausse est causée par une production industrielle et clandestine de fréon en Chine. Cette production de 7 000 tonnes par an est située dans les provinces de Shandong et de Hebei, au nord-est du pays. 

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L'utilisation du gaz fréon est pourtant interdite par le Protocole de Montréal, qui avait été un succès : depuis 30 ans, les niveaux d’ozone dans l’atmosphère s’améliorent. Mais la professeur coréenne Park Seon-young, de l’université sud-coréenne de Kyungpook, a dirigé cette étude et s’inquiète. Elle redoute que les efforts de la communauté internationale - pour que la couche d’ozone retrouve d’ici 20 ans son niveau des années 80 - ne soient réduits à néant par cette reprise de la production en Chine. 

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