

Victorieux en France, en Italie et au Royaume-Uni, les europhobes totaliseraient près de 170 sièges sur les 751 du Parlement européen. Auront-ils un poids dans le futur hémicycle ? Analyse des résultats aux élections européennes.
Elle était annoncée et elle est effective : la victoire de l'extrême droite aux élections européennes en France. Le Rassemblement national obtient 0,9 points de plus que la majorité. En Italie, l'extrême-droite sort grande-gagnante avec plus de 33% des suffrages. Le parti pro-Brexit de Nigel Farage au Royaume-Uni recueille, lui, plu de 31% des voix. Au total, le nombre de sièges de l'extrême droite et de la droite souverainiste et nationaliste dépasse les 170 eurodéputés. Reste que les partis ne formeront pas un groupe uni. Ils se divisent sur la politique migratoire et les liens avec la Russie qui constituent des lignes de fractures très importantes.
L'autre progression notable est celle des écologistes. Ils sont troisième en France et deuxième en Allemagne. Les Verts réalisent aussi une percée aux Pays-Bas, en Belgique, en Irlande où ils triplent leur score, et en Finlande. Selon les sondages, ils seraient le premier parti chez les jeunes européens. Avec 78 sièges, les Verts se hissent sur la quatrième marche au Parlement.
Les partis traditionnels, en revanche, reculent. En France, quand "Les Républicains" passent difficilement la barre de 8%, la gauche se morcelle un peu plus. Au niveau européen, les conservateurs du PPE (le Parti populaire européen) et les Socialistes et démocrates perdent en moyenne 40 à 60 sièges.
Les autres titres du journal
Trois Français ont été condamnés à mort en Irak, ce weekend, pour appartenance au groupe Etat islamique. C'est un verdict inédit pour des ressortissants français. Ils ont 30 jours pour faire appel selon la loi irakienne.
La Palme d'or à Cannes est attribué au sud-coréen, Bong Joon-ho pour un film d'action très politique "Parasite".
L'équipe
- Journaliste
- Journaliste
- Journaliste