

Un système de retraite "juste et équilibré financièrement". Jean-Paul Delevoye, chargé de la réforme, donne quelques pistes, ce jeudi matin, et lance une consultation citoyenne. L'objectif affiché est d'uniformiser les 42 systèmes français pour plus d'équité. Une promesse d'Emmanuel Macron.
C'est sans doute la plus difficile des transformations à venir pendant le quinquennat d'Emmanuel Macron. Mais il l'avait promis : réformer les retraites. Pour préparer le texte - qui doit unifier les 42 systèmes de retraite - le gouvernement lance ce jeudi une consultation citoyenne. Elle doit durer six mois et se fera sur internet (participez.reforme-retraite.gouv.fr) ou dans "des ateliers participatifs".
Ce jeudi matin, par ailleurs, Jean-Paul Delevoye, Haut commissaire à la réforme des retraites, donne ses premières pistes dans les colonnes du Parisien/Aujourd'hui en France. L'âge légal de départ à la retraite (62 ans) ne sera pas modifié mais il évoque un système à points. "L'objectif est qu'à carrière identique, revenu identique, la retraite soit identique", explique Jean-Paul Delevoye qui veut faire converger public et privé. Il entend également consolider et clarifier les solidarités. Les droits familiaux, la majoration pour enfants, les périodes d'invalidité ou encore les séquences de chômage représentent aujourd'hui 20% du volume des retraites, soit 60 milliards d'euros.
Ces pistes seront une base pour le projet de loi discuté en 2019 pour un voté prévu à l'été 2019 et une application à partir de 2025. Le gouvernement prend bien plus de temps que prévu pour écrire ce texte. A l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron, c'était l'une de ses "priorités".
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