

Quand la justice fait taire les accusatrices d'un riche homme d'affaires britannique, un parlementaire les défend et rend public le nom du milliardaire. Il estime que c'est une affaire qui va dans l'intérêt du public. Le milliardaire en question, Philip Green, emploie 20 000 personnes.
Au Royaume-Uni, l’identité d’un richissime homme d’affaires britannique au centre d’un scandale #MeToo a été révélée ce jeudi par un parlementaire. Le milliardaire avait réussi à étouffer les accusations de harcèlement sexuel portées contre lui grâce à un impératif de silence décidé par la justice. Mais un membre de la Chambre des Lords a décidé d’utiliser son privilège parlementaire, qui lui octroie une immunité, pour rendre son nom public. Il s'agit du patron du groupe Arcadia, Philip Green, qui rejette les accusations de racisme et de harcèlement sexuel portées contre lui par plusieurs de ses employés.
Dans le sillage du mouvement, encore, Google annonce avoir licencié 48 salariés, dont 13 hauts responsables, pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années. Le directeur général du groupe assure qu'aucun de ces salariés n'a reçu d'indemnités de départ, contrairement à ce qu'affirme le New York Times.
Les autres titres du journal
Le candidat d'extrême-droite à la Présidentielle brésilienne, Jair Bolsonaro, est toujours favori, à deux jours du second tour. Dans ce journal, vous comprendrez qu'il profite de la crise institutionnelle du pays.
Nous irons aussi en Allemagne où Angela Merkel donne sa voix en réunions publiques depuis une semaine pour tenter de relever le score des conservateurs dans les sondages. La région de Hesse - autour de Francfort - vote ce dimanche.
Parole, encore, à un apiculteur. L'hiver dernier, 30% des colonies d'abeilles en France sont mortes. C'est autant qu'en une année habituellement. Constat alarmant fait par l'UNAF, "l'Union nationale de l'apiculture française".
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