**Dans le cadre du Festival d’Avignon - 67ème édition ** « Au pied du mur sans porte » Texte et mise en scène Lazare Avec : Anne Baudoux, Axel Bogousslavski, Julien Lacroix, Mourad Musset, Yohann Pisiou, Claire-Monique Schereret les musiciens : Guillaume Allardi, Benjamin Colin, Jean-François Pauvros Du 15 au 18 juillet à 18h30 - Chartreuse de Villeneuve lez Avignon - Tinel de la Chartreuse. « Là, de l’autre coté de la porte, sur le seuil de la vie, un frère mort. **Imbéciles, nous sortons du nid où nous avions rêvé le monde et à peine ** nous dévalons la pente qu’il nous faut des béquilles. » Lazare
**Il était une fois un jeune homme qui se prénommait Libellule ... Il a sept ans quand son auteur, Lazare, en fait ** **le héros de sa pièce. Il en aura dix-sept au terme de l'histoire, dix-sept années qui s'inscrivent dans un quartier ** **de banlieue, dans une cité délaissée où il croise amis et ennemis, représentants des autorités et dealers. ** Tous sont parties intégrantes de son univers sur lequel règne une mère attentive. Si Libellule vit dans la réalité du monde qui l'entoure et le brutalise, il est sans cesse hors de ses limites, hors norme, inclassable, inadapté, parce que préférant dès son plus jeune âge « les rêves à l'école ». **Dans cet entre-deux, dans ce no man's land entre imaginaire et réalité, qu'il ne partage qu'avec un jumeau mort-né toujours à ses côtés, que le jeune héros s'isole, se calfeutre, se protège, entre culpabilité et désir de liberté. ** Évitant ce qui pourrait n'être qu'un théâtre documentaire, Lazare, par la magie d'une écriture inventive, nous entraîne beaucoup plus loin que dans la description, l'explication, le témoignage. Le plateau du théâtre devient le lieu d'une parole poétique, créative et métissée, permettant à chaque personnage d'avoir « sa » langue, son intériorité, sa puissance. Cette partition très précise, textuelle, corporelle et musicale, une mise en scène qui agit par images simples et sensibles, portée par un collectif d'acteurs engagés dans cet univers si peu rationnel mais terriblement vivant. JFP "Au pied du mur sans porte"est publié aux éditions Voix Navigables et Les Solitaires Intempestifs avec la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. Lazare a franchi un jour les portes du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. Depuis, il n'a plus quitté les salles et les plateaux, écrivant ses premières pièces et multipliant les rencontres avec des artistes tels Josef Nadj, François Tanguy, Claude Régy, Stanislas Nordey, qui l'invite à rejoindre l'École du Théâtre National de Bretagne. Auteur dès son adolescence, improvisateur dans les lieux publics, il devient acteur et metteur en scène avant de créer, en 2006, sa compagnie Vita Nova, dont le nom est une référence à la Divine Comédie de Dante. Autour de Lazare se constitue un « noyau dur » de fidèles collaborateurs qui accompagne cette aventure théâtrale débutée en 2008. Une trilogie qui s'ouvre avec « Passé – je ne sais où, qui revient » suivi en 2011 de « Au pied du mur sans porte » deux titres empruntés à Pessoa, avec pour finir « Rabah Robert ». Cette trilogie s'est construite autour du personnage de Libellule, double de l'auteur, et de sa famille. Une famille entre France et Algérie, réunie autour d'une mère à forte personnalité qui a sa propre langue, et d'un père absent-présent, une famille d'un de ces quartiers de banlieue. JFP, avril 2013.
**Dans le cadre du Festival d’Avignon - 67ème édition ** Villeneuve en scène - La Pinède - Plein air **« On a fait tout ce qu'on a pu mais tout s'est passé comme d'habitude » ** de Philippe Fenwick Mise en scène Philippe Fenwick et Frédéric Duzan Avec : Philippe Fenwick, Sarah Schwartz & le funambule, Zed **Jusqu'au 24 juillet à 21h30 **
**« ** Fenwick – je m’appelle Fenwick – comme la marque de chariot élévateur...**Je n’ai aucun lien avec l’entreprise qui porte mon nom, et ceci depuis plusieurs générations ... » Philippe Fenwick Philippe Fenwick, auteur de théâtre, vit avec son épouse à Liberta. En juillet 2008, suite à la mort de son père ** en avion, il décide de se lancer dans, ce qui est, pour lui, la plus grande aventure théâtrale itinérante jamais réalisée : une tournée de Brest à Vladivostok par le Transsibérien avec une proposition de théâtre-cirque ** jouée chaque soir, épopée artistique de 120 représentations à travers les 15 000 km de l’Eurasie. Pour construire ce projet, il crée une troupe, réunit un million d’euros, trouve des partenaires de soutenir son action. Aux cotés d’une funambule représentant son inconscient, d’un musicien symbolisant le « détachement » et entouré d’artistes invités, Fenwick tentera, dans une suite d’élans chaotiques de réaliser son rêve. Mais faut-il, réellement, chercher à réaliser ses rêves ? **Philippe Fenwick, est un homme-palette. Des théâtres, il en a co-dirigés en Seine Saint-Denis avec William Mesguich, des interventions dans un lycée professionnel du 93, il en a assurées quelques-unes ; des pièces ** **de théâtre, il en a publiées une vingtaine dans l’hexagone et à l’extérieur. Comédien, il a joué dans une quarantaine de créations. **
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