L’Escadron Volant de la Reine : concert « Furibondo »

Il Furibondo – L’escadron Volant de la Reine (B-Records)
Il Furibondo – L’escadron Volant de la Reine (B-Records)
Il Furibondo – L’escadron Volant de la Reine (B-Records)
Il Furibondo – L’escadron Volant de la Reine (B-Records)
Publicité

Le jeune ensemble baroque publie un enregistrement de concert ébouriffant, imaginé comme une pièce en trois actes pour raconter la vie et l’œuvre du violoniste Francesco Geminiani (1687-1762).

« Il Furibondo » le qualificatif pourrait convenir encore à certains de nos jours, c’était celui donné au violoniste Francesco Geminiani, compositeur, violoniste virtuose et voyageur du XVIIIème siècle. Enfin pour être précis entre le 17ème et 18ème : Geminiani né dans le Grand-Duché de Toscane en 1687 il meurt à 74 ans à Dublin après avoir vécu à Naples, Paris et Londres où il croise Haendel. C’est cette vie, cette œuvre que raconte (en condensé) le programme de ce disque sous-titré « les tribulations d’un italien à Londres ».

Aux commandes ici L’Escadron Volant de la Reine, jeune ensemble baroque qui a choisi ce nom en référence aux dames de compagnie qui entouraient Catherine de Médicis, un escadron volant qui a suscité beaucoup de fantasmes mais « ce nom évoque une organisation non hiérarchisée alliant rigueur et fantaisie, deux qualités qui tiennent à cœur aux musiciens de l’ensemble dans le travail musical ». Un travail ici mis en scène avec Acte I, deux et trois, scènes de jeunesse, découverte de Londres, descente aux enfers, on entend dans les interludes les musiciens raconter des tableaux de la vie de Geminiani… on est encore à l’Acte I, la séparation…

Publicité

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Plutôt que de jouer à la suite cinq ou six concerti de Geminiani, les musiciens ont choisi des pièces de tous les styles expérimentés par Geminiani, le concerto bien sûr mais aussi une danse, une fugue, une pièce galante, et même des chansons populaires comme cet air tiré de la campagne irlandaise où l’alto de Benjamin Lescoat se transforme en fiddle : "Lady Ann Bothwell’s Lament". Un air irlandais pour rappeler la période de Dublin du compositeur Francesco Geminiani (celui-ci tiré d’une de ses nombreuses publications « Traité du bon goût dans l’art de la musique » 1749). On se quitte avec le final du concert et une pièce signée de son maître Arcangelo Corelli, concerto grosso op.6 n°4 : Allegro, Allegro. Comme chacun à l’écoute de cet enregistrement revigorant.

Extraits diffusés :

  • Francesco Geminiani Concerto grosso op.7 n°6, Andante unisson Andante / Presto / Affetuoso
  • Francesco Geminiani Air III Lady Ann Bothwell’s Lament (tiré de A Treatise of Good Taste in the Art of Musick 1749)
  • Arcangelo Corelli : concerto grosso op.6 n°4

Il Furibondo ou les tribulations d’un italien à Londres – L’escadron Volant de la Reine (B-Records)

Captation de concert à la Fondation Singer-Poulignac le 16 juin 2016

prochain concert : 18 juin 2017 à l'Abbaye de Saint Michel en Thierache (Aisne) répertoire autour de la figure de Madeleine aux pieds du Christ (Caldara, Bononcini)

L'équipe