Orchestra Baobab : coupe et repousse

Orchestra Baobab et cette déclaration d’amour « Foulo » sans tout vous traduire écoutez en substance ce que racontait Kanouté : « la trahison n’a rien de bon ». Une salsa mandingue pour ouvrir le bal avec Orchestra Baobab, formation légendaire de Dakar, idéale pour danser à deux mais aussi pour entendre de vieilles histoires comme Mariama, celle pour qui s’affrontent un pêcheur et un commerçant. Ecoutez la kora et ce chant comme une mélopée : « Quelque part en Gambie… » il y a aussi le talent de conteur de Balla Sidibé dans cet Orchestra Baobab, dont il faut raconter un peu l’histoire.

Formé au début des années 70 au Club Baobab à Dakar, ouvert par Adrien Senghor, le neveu de Leopold Sedar Senghor, à l'époque certains membres du groupe, toujours présents avaient entre 14 et 24 ans. Un Baobab qui réunissait des musiciens venus de Casamance, du Togo, du Bénin… et qui va proposer un mélange de salsa, de soul typiquement sénégalais « Specialist In All Styles » comme ils aiment à le dire. Formation qui hélas passera de mode et sera balayée dans les années 80 avec l'arrivée du Mbalax de Youssou N'Dour. En 2001 le producteur Nick Gold (qui a travaillé à la reconnaissance du Buena Vista Social Club, d'Ali Farka Touré) reforme le groupe et les encourage à tourner. C’est lui qui produit ce disque, comme pour prouver qu’un Baobab ne meurt jamais.

extraits diffusés :

• Foulo
• Mariama
• Caravana
• Woulinewa

Orchestra Baobab – tribute to Ndiouga Dieng ( World Circuit)

Concerts : 16 mai 2017 au Cabaret Sauvage (Paris), 17 mai au Festival Jazzellerault, (Chattelerault, Vienne)