Shakespeare Sonnets (et sonne encore)

Take All My Loves: 9 Shakespeare Sonnets (Deutsche Grammophon)
Take All My Loves: 9 Shakespeare Sonnets (Deutsche Grammophon)
Take All My Loves: 9 Shakespeare Sonnets (Deutsche Grammophon)
Take All My Loves: 9 Shakespeare Sonnets (Deutsche Grammophon)
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A l’occasion de trois jours de programmes dédiés à Shakespeare sur France Culture, passage en revue de quelques musiques inspirées des Sonnets, Romeo et Juliette ou encore Othello.

When Most I Wink « C’est surtout quand mes yeux se ferment qu’ils voient le mieux » la voix de la jeune soprane Anna Prohaska et la musique de Rufus Wainwright pour commencer. Après Marianne Faithfull (et tant d’autres) c’est au tour du chanteur et compositeur canadien de proposer sa lecture en musique de quelques-uns des 152 poèmes édités en 1609 sous le titre Shake-Speares Sonnets.

Casting de luxe pour un disque crossover (comme on dit dans le métier) entre musique opératique, cabaret et pop : on y croise les comédiennes britanniques Sîan Philips, Helena Bonham Carter, mais aussi Florence & The Machines et le BBC Symphony Orchestra.

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Rufus Wainwright se réserve le Sonnet qui donne son titre au recueil : “Take all my loves, my love, yea take them all; What hast thou then more than thou hadst before?”

Les Sonnets de Shakespeare par Rufus Wainwright, à paraître le 22 avril 2016 chez Deutsche Grammophon… ceci pour vous parler aussi de France Culture :

Vous avez entendu déjà toute cette semaine Jacques Bonnaffé « Parler sonnets Par les sommets » une comparaison de traductions des Sonnets de Shakespare, ceci parce que l’on célèbre bientôt partout dans le monde les 400 ans de la mort de William Shakespeare. Même si certains ont des doutes sur l’identité et l’autorité de Shakespeare, son œuvre est aujourd’hui presque aussi régulièrement citée que la Bible dans le monde anglo-saxon, et au-delà. France Culture consacre trois jours d’antenne à Shakespeare au travers des émissions de théâtre déjà évidemment ( dimanche soir) mais aussi à travers l’Histoire, en peinture et même en cuisine « Falstaff ou comment parler la bouche pleine ? » au programme d’Alain Kruger dimanche midi. Il y aura dès aujourd’hui La Grande Table, Ping Pong et dimanche bien sûr Les Papous dans la tête, samedi soir Mauvais Genre : François Angelier fera « Shakespeare et les Elizabethains crados au cinéma »… Alors plutôt que de passer Otello de Verdi peut-être qu’il se souviendra de cette chanson sur Desdémone dans Fame… (oui Fame)

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Plus sérieusement Shakespeare en a inspiré tant d’autres que la liste serait non exhaustive : Verdi, Purcell, Berlioz, Chostakovitch… ou plus récemment Georges Aperghis, on se quitte avec une version française de Shakespeare, puisque ce soir dans Poésie et ainsi de suite il sera question de traduction « drame du langage et œuvres du désir ». Chez Gounod cela donne ceci quand Juliette parle à sa nourrice Gertrude (et quelle Juliette puisque c’est Angela Gheorghiu) « Je veux vivre dans le rêve qui m'enivre »

Extraits diffusés :

  • When Most I Wink (Sonnet 43) par le BBC Symphony Orchestra (dir. Jayce Ogren) et Anna Prohaska (soprano)
  • Take All My Loves (Sonnet 40) par Berlin String Section, Chris Chaney (basse), Marius de Vries (claviers) et Rufus Wainwright

Disque : Take All My Loves: 9 Shakespeare Sonnets (Deutsche Grammophon)

  • « Desdemona » (Barry Fasman, Steve Sperry) Featuring – Carlo Imperato, Gene Anthony Ray, Valerie Landsburg

Disque : The Kids from Fame (1982 BBC records)

  • n°3 Arietta Juliette « Ah! Je veux vivre dans le rêve »

Disque : Romeo et Juliette de Charles Gounod par l'Orchestre du Capitol de Toulouse (dir. Michel Plasson) Angela Gheorghiu, Roberto Alagna, José Van Dam... (EMI 1998)

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