VINYL par Scorsese : histoire du rock à grands traits

VINYL par Scorsese : histoire du rock à grands traits
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Martin Scorsese, Mick Jagger et Terence Winter dévoilaient hier le premier épisode de VINYL, série très attendue sur la musique à New York dans les années 70. Impressions et extraits de la bande-son.

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Après l’excellent Treme la chaine HBO investi à nouveau dans une série basée autour de la musique : VINYL. Produite par Martin Scorsese et Mick Jagger, créée par le producteur et scénariste Terence Winter (« showrunner » de Boardwalk Empire, il avait aussi signé le scénario du Loup de Wall Street) VINYL était plus qu’attendue par certains.

Le premier épisode diffusé hier soir en France (24h après sa première diffusion aux Etats-Unis) dure presque deux heures, et donne plus l’effet d’un long métrage que l’ouverture d’une série TV.

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New York 1973, Richie Finestra, fan de blues devenu un homme d’affaires veut sauver son label American Century Records au moment de la signature d’un contrat avec les allemands de Polygram. Son avocat et ses directeurs artistiques le plombent, il doit se défaire d’une alliance avec un mafieux qui tient les radios et, tandis qu’il cherche à renouveler sa maison de disque, une jeune assistante et lui observent les débuts du punk.

On sait l’importance de la musique dans le cinéma de Martin Scorsese. Bien sûr ,il y a les documentaires sur le blues, Dylan ou encore les Rolling Stones, les partitions originales de Bernard Hermann, Elmer Bernstein, Philip Glass, Howard Shore, mais aussi un effet « super juke-box », manifeste dans "Mean Streets" ou "Casino", que l’on retrouve ici.

La musique que vous entendez au départ, « No Good » n’est pas un classique paru en vinyle mais une composition de Kaleo, un jeune groupe Islandais installé à Austin, et c’est un chanteur né en 1978 Sturgill Simpson qui signe le thème de Vinyl : « Sugar Daddy ». La bande originale mélange, comme le scénario, réalité et fiction : on croise de vrais groupes comme Led Zeppelin, certains incarnés par des jeunes musiciens actuels (Christian Peslak du groupe Saint Rich joue le rôle de David Johansen, chanteur des New York Dolls) tandis que le fils de Mick Jagger (James) joue lui le chanteur des Nasty Bits groupe punk de fiction. Vous suivez ?

Et certaines apparitions rejouent les échos du passé, celui des années 50, et la voix déchirante de Ruth Brown : « Mama He Treats Your Daughter Mean ». On voit déjà fleurir ici et là critiques et reproches à propos de la série VINYL qui force souvent le(s) trait(s) comme quand les New York Dolls cassent littéralement la baraque à Greenwich. Reste à l’évidence une bande-son et un art du montage sonore chargés de sueur et de larmes, à l’image de Dee Dee Warwick (la soeur de Dionne) « Suspicious Minds » : Can't you see the tears ?

VINYL la série produite par HBO est diffusée chaque lundi sur la chaine OCS City (Orange Cinéma Séries)

La bande originale de la série HBO est éditée chez Warner (+ en parallèle à la diffusion de chaque épisode, un mini-album sortira chaque semaine (pour les épisodes 2 à 8) en digital, avec de nouveaux morceaux extraits ou inspirés de l’épisode. Un second album sortira au moment de la diffusion du dixième et dernier épisode de la saison).