Mathilde est aujourd’hui en -472 avant J.C, au théâtre de Dionysos à Athènes, où Eschyle, plusieurs fois champion du concours tragique, présente Les Perses, une pièce d’un genre nouveau.
- Anne-Sophie Noël maîtresse de conférences en langue et littérature grecque à L’École Normale Supérieure de Lyon
Depuis que l’institution du concours tragique a été créée, il y a une trentaine d’années, rarement le public avait ressenti autant d’émotions. Il faut dire que les processions en l’honneur de Dionysos ont beaucoup changé. Désormais le chœur n’est plus le seul à déclamer. Il dialogue avec un ou deux chefs sortis du groupe, et peut même incarner plusieurs personnages, grâce au maquillage et maintenant, aux masques...
Avec Anne-Sophie Noël, maîtresse de conférences en langue et littérature grecque à L’École Normale Supérieure de Lyon :
On a quelque chose qui est de l’ordre de la création de la tragédie, parce qu’on a cette capacité à créer des émotions extrêmement fortes, non monolithiques, non manichéennes. L’Orestie nous permet de comprendre comment une tragédie était articulée : l’arc narratif extrêmement vaste permet de développer des récits des origines, notamment l’origine du droit, de la justice, sur un temps long.
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