L'artiste Germaine Richier

La Sauterelle, grande, 1955–1956 (Bronze 137 × 99 × 176 cm), Collection Hervé Odermatt, Archives du musée Picasso, Antibes
La Sauterelle, grande, 1955–1956 (Bronze 137 × 99 × 176 cm), Collection Hervé Odermatt, Archives du musée Picasso, Antibes  - Marianne Hederström Greenwood
La Sauterelle, grande, 1955–1956 (Bronze 137 × 99 × 176 cm), Collection Hervé Odermatt, Archives du musée Picasso, Antibes - Marianne Hederström Greenwood
La Sauterelle, grande, 1955–1956 (Bronze 137 × 99 × 176 cm), Collection Hervé Odermatt, Archives du musée Picasso, Antibes - Marianne Hederström Greenwood
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Sculpteure et dessinatrice

Avec
  • Ariane Coulondre Conservatrice
  • Valérie Da Costa Historienne de l'art, critique d'art et enseignante, maître de conférences habilitée à diriger des recherches en histoire de l'art contemporain (XXe-XXIe siècles)

Dire l’humain, en dire tout, non seulement les inquiétudes, les souffrances, le martyr parfois, mais aussi ses pulsions son animalité et le faire avec la matière du monde, sculpter les corps en incorporant dans les chairs, les accidents, les pierres, les débris de la nature. Montrer dans la géométrie constructive de ses figures la nervosité inquiète de l’esprit. Trouver dans les insectes laborieux ou impitoyables comme dans les nuages menaçants de l’orage une fraternité avec ce que nous sommes, c’est cela l’extraordinaire effort que réalisa Germaine Richier dans sa courte mais remarquable carrière entre 1933 et 1957. 

Le Berger des Landes, 1951 (Bronze 149 × 89 × 60 cm), Collection Hervé Odermatt
Le Berger des Landes, 1951 (Bronze 149 × 89 × 60 cm), Collection Hervé Odermatt
- © Humlebæk, Louisiana Museum of Modern Art

Admirée par ses confrères, par les grands écrivains, Colette, Jean Paulhan, Francis Ponge, André Pieyre de Mandiargue et bien d’autres, montrée dans les grands musées occidentaux à New York, à Amsterdam, en Suisse à Bâle nous redécouvrons les araignées, les chauve-souris, les crapauds, les aigles qu’elle hybride ou associe à l’humain pour parler simplement de nous. 

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Arthur Rimbaud, Une saison en Enfer, Les Déserts de l’amour, Les Illuminations ; Édition de Jean Graven ; illustrée de 24 eaux-fortes originales à l’aquatinte de Germaine Richier (Éd. André Gonin, Lausanne, 1951) ;  Courtes
Arthur Rimbaud, Une saison en Enfer, Les Déserts de l’amour, Les Illuminations ; Édition de Jean Graven ; illustrée de 24 eaux-fortes originales à l’aquatinte de Germaine Richier (Éd. André Gonin, Lausanne, 1951) ; Courtes
- Coll privée, Belgique Courtesy Neuchâtel © François Fernandez

Pour évoquer Germaine Richier, j’ai le plaisir de recevoir, à l’occasion de l’exposition du Musée Picasso d’Antibes Germaine Richier, la magicienne du 6 octobre au 26 janvier 2020, sa co-commissaire Valerie Da costa  et Ariane Coulondre conservatrice au centre Georges Pompidou 

Textes lus par Myriam Ajar

Musiques diffusées :

Pascale Criton ‎– Infra

Seijiro Murayama / Éric La Casa ‎– Supersedure

Eva-Maria Houben ‎– Works For Piano

L'équipe