Sculpteure et dessinatrice
- Ariane Coulondre Conservatrice
- Valérie Da Costa Historienne de l'art, critique d'art et enseignante, maître de conférences habilitée à diriger des recherches en histoire de l'art contemporain (XXe-XXIe siècles)
Dire l’humain, en dire tout, non seulement les inquiétudes, les souffrances, le martyr parfois, mais aussi ses pulsions son animalité et le faire avec la matière du monde, sculpter les corps en incorporant dans les chairs, les accidents, les pierres, les débris de la nature. Montrer dans la géométrie constructive de ses figures la nervosité inquiète de l’esprit. Trouver dans les insectes laborieux ou impitoyables comme dans les nuages menaçants de l’orage une fraternité avec ce que nous sommes, c’est cela l’extraordinaire effort que réalisa Germaine Richier dans sa courte mais remarquable carrière entre 1933 et 1957.
Admirée par ses confrères, par les grands écrivains, Colette, Jean Paulhan, Francis Ponge, André Pieyre de Mandiargue et bien d’autres, montrée dans les grands musées occidentaux à New York, à Amsterdam, en Suisse à Bâle nous redécouvrons les araignées, les chauve-souris, les crapauds, les aigles qu’elle hybride ou associe à l’humain pour parler simplement de nous.
Pour évoquer Germaine Richier, j’ai le plaisir de recevoir, à l’occasion de l’exposition du Musée Picasso d’Antibes Germaine Richier, la magicienne du 6 octobre au 26 janvier 2020, sa co-commissaire Valerie Da costa et Ariane Coulondre conservatrice au centre Georges Pompidou
Textes lus par Myriam Ajar
Musiques diffusées :
Pascale Criton – Infra
Seijiro Murayama / Éric La Casa – Supersedure
Eva-Maria Houben – Works For Piano
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration