Le miroir magique : repousser la mort par l'image

'The Mirror and the Mask' Exhibition. Lucian Freud. Self-portrait, 1963
'The Mirror and the Mask' Exhibition. Lucian Freud. Self-portrait, 1963 ©Getty - Quim Llenas
'The Mirror and the Mask' Exhibition. Lucian Freud. Self-portrait, 1963 ©Getty - Quim Llenas
'The Mirror and the Mask' Exhibition. Lucian Freud. Self-portrait, 1963 ©Getty - Quim Llenas
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Avec Francis Bacon ou Goya, Lucian Freud ou Van Gogh, Picasso, Louise Bourgeois ou Rembrandt empruntons les chemins que Jean Fremont nous propose pour explorer la relation très spéciale qui s’est établie entre artistes et portraiturés, entre ces œuvres et nous même .

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Etrangement une des grandes affaires au-delà de la peinture dans toutes les sociétés et dans la création des artistes de beaucoup d’époques, a été jusqu’à aujourd’hui celle du visage. Tous les maîtres en interrogeant cette apparition de nous-même questionnent sans doute la question de la présence, c’est-à-dire la profonde question de l’être qui comparait dans l’image.

Puis différente mais parente, voisine en tout cas, est la question du portrait et de son cortège de difficultés. Expressions, rang social, vanité, exactitude, beauté et vieillissement, dissemblance, désir sont parmi d’autres quelques une des situations qui firent dire à Matisse : « un portrait est une brouille ».

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Un livre, non pas d’historien, mais d’écrivain et plus particulièrement d’un écrivain familier des artistes, traverse les époques pour en rapporter une collection d’histoires, de légendes, d’anecdotes qu’il transmet en leur restituant par la magie de son écriture leur vitalité. Le sujet qui se déploie dans le montage du livre de jean Fremont qui s’intitule le miroir magique est cet écart qui se produit entre l’œuvre qui peut être un portrait et son modèle. Cet écart n’est pas simplement celui de la ressemblance, c’est plutôt peut être ce qui a été vu par l’artiste et qui échappe au visible ou ce qui a été brouillé ou déplacé pour se rapprocher d’une vérité plus profonde que celle des apparences. Avec Francis Bacon ou Goya, Lucian Freud ou Van Gogh, Picasso, Louise Bourgeois ou Rembrandt empruntons les chemins que Jean Fremont nous propose pour explorer la relation très spéciale qui s’est établie entre artistes et portraiturés, entre ces œuvres et nous même .

Lectures des textes : Margaux Desailly

Musiques diffusées :

  • Rosace, Tobias Feierabend. For 4 Musicians (Live at Philharmonie de Paris -Ensemble Multilatérale, Warynski)
  • Cinq formants for Solo Clarinet: Formant II, Eric Montalbetti
  • Rondures, Mathew Adkins, pour quatuor de saxophones et traitement électronique
  • Pierre Boulez, Livre pour quatuor, Part II, Quatuor Parrenin
  • François Bayle, Camera oscura : Labyrinthe
  • Emmanuel Dilhac - Medley : Marche du temps (rhombe et didjeridoo) / Mémoire d 'eaux / Mâchoires de pierre (version 1)
  • John Cage - A room - pour piano préparé - Alexei Lubimov
  • JOHN CAGE - Seven Haiku (Steffen Schleiermacher)

Chargée de recherche : Maurine Roy

En partenariat avec BeauxArts Magazine.