

Histoire d'un culte romain
- Pascal Capus attaché de conservation, chargé des collections de sculptures et monnaies au musée Saint-Raymond à Toulouse
- Margaux Bekas conservatrice du patrimoine au musée Saint-Raymond à Toulouse
Mithra est le nom de la personnalité puissante d’un panthéon dont l’origine est sans doute antérieure de deux millénaires à notre ère. On le dit venu d’Inde ou de Perse, les chercheurs ont été passionnés de retrouver les sources ou les parentés de ce culte. Autour de ces interrogations flottent les noms magnifiques de Zarathoustra , Varuna ou Ahura Mazda et déjà le rêve et le merveilleux s’emparent de notre imaginaire à ces évocations.
Et ce Dieu venu d’Orient a rejoint les rives plus proches de la Méditerranée et s’est diffusé jusqu’aux bornes de l’empire romain autour du premier siècle. On connait ses représentations et celles de personnages étranges qui l’accompagnent. On lit parfois ou on retrouve des mythes superbes, pastoraux pour la plupart qui accompagnent son culte bienfaisant, soucieux du bien et du mal, de la fertilité et de la parole tenue.
Beaucoup d’entre nous ont pu croiser ce Dieu Mithra coiffé d’un bonnet phrygien et armé d’un couteau à lame courbe en train de chevaucher un taureau et de l’égorger sans bien connaître les circonstances, ni la symbolique de cet acte.
Le mithraïsme est une religion monothéiste à mystère qui conduit ses initiés à progresser dans leur compréhension du monde terrestre et du sens de la vie dans l’ordre cosmique. Un culte dont beaucoup d’éléments croisent la symbolique chrétienne et probablement si Paul et Pierre n’avaient imposé au monde le christianisme nous serions aujourd’hui tous mithraïques.
Pour nous initier nous aussi aux mystères de ce culte vénérable une exposition a lieu en ce moment même à Toulouse et rassemble suffisamment d’oeuvres pour pouvoir nous lancer dans une lecture symbolique de celles-ci et peut être a accéder un peu de connaissance et ainsi devenir « corax » c’est-à-dire corbeau, initiés du premier degré.
Lecture des textes : Johanna Nizard
Musiques diffusées :
- WALTER MAIOLI et LUCE MAIOLI - NATALIA VAN RAVENSTEIN - Tibae impares
- WALTER MAIOLI et LUCE MAIOLI - NATALIA VAN RAVENSTEIN – Pastorale
- WALTER MAIOLI LUCE MAIOLI - NATALIA VAN RAVENSTEIN – Tympanum
- WALTER MAIOLI LUCE MAIOLI - NATALIA VAN RAVENSTEIN – Baccus
- WALTER MAIOLI LUCE MAIOLI - NATALIA VAN RAVENSTEIN – Pompei
- WALTER MAIOLI LUCE MAIOLI - NATALIA VAN RAVENSTEIN - Venus
Chargée de recherche : Maurine Roy
En partenariat avec Beaux Arts Magazine
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Réalisation