A nos (Poly)amours : vive la diversité !

Ni échangistes, ni libertins et encore moins infidèles, désormais, les « poly » s'affichent publiquement
Ni échangistes, ni libertins et encore moins infidèles, désormais, les « poly » s'affichent publiquement  ©Getty - 	Carol Yepes
Ni échangistes, ni libertins et encore moins infidèles, désormais, les « poly » s'affichent publiquement ©Getty - Carol Yepes
Ni échangistes, ni libertins et encore moins infidèles, désormais, les « poly » s'affichent publiquement ©Getty - Carol Yepes
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Le polyamour cesse ainsi d'être exclusif ou fusionnel pour laisser la place à la diversité. La mise sous tutelle des émotions et des désirs, c'est terminé.

Tomber amoureux c'est se perdre, c'est perdre l'équilibre ! D'ailleurs, on dit « tomber amoureux ». Une chute souvent douloureuse que de plus en plus de gens ne veulent plus vivre. Méta, Aurélien et Thomas sont des polyamoureux, adeptes du « polyamour », néologisme traduit de l'anglais « polyamory », concept qui développe l'idée d'amours multiples et qui regroupe les différentes pratiques de relations amoureuses avec divers partenaires du même sexe ou pas. Apparue sous cette dénomination au début des années 90, cette manière d'envisager et de vivre l'amour théorise une remise en question totale et profonde du dogme de la monogamie traditionnelle. 

À réécouter : Le polyamour
Le Journal de la philo
5 min

L'amour à la papa dans l'idéologie du couple transmise, normée, cadrée et transmise depuis le plus jeune âge, ça n'est pas pour eux. Exit les petits arrangements, les mensonges, les tromperies et autres hypocrisies, place à un autre idéal et à un autre pacte : être soi-même et sans tabou. Si le modèle dominant du couple qui impose à l'homme et à la femme une place bien définie continue à être la norme majoritaire à en croire les gens qui en parlent, combien sont-ils, secrètement, à vouloir vivre leur tandem autrement ? 

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Une franchise sur l'existence d'autres partenaires

Ni échangistes, ni libertins et encore moins infidèles, désormais, les « poly » s'affichent publiquement et revendiquent des notions de responsabilité et de croissance personnelle l'idée d'aimer plus, sans se limiter à n'aimer physiquement qu'une seule personne. Ainsi, le polyamour n'implique pas nécessairement une dimension sexuelle mais oblige à une franchise sur l'existence d'autres partenaires. C'est la règle. Un partenaire ne chasse pas l'autre mais il vient s'ajouter à l'autre. Plus d'exclusivité ni d'obligation de ne s'aimer qu'à deux. Les « encouplés » des relations traditionnelles laissent donc la place aux « intimes », dont les liens sexuels n'ont plus à être précisés ou officialisés.

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