Une émission de Guillaume Leingre
Ecrite avec Audrey Kirmiz
Réalisation Nathalie Salles
Prises de son Jean-Marie Porcher, Christophe Goudin, Ivan Turk
Mixage Stéphane Demon
Avec Francesca Pollock, Laurie Laufer, Yann Colette, Hervé Télémaque, Sarah, Anne, David, Pierre Bismuth et Jean-Pierre Winter.

Que voit le patient chez son psychanalyste ? Qu’y a-t-il en face du divan ? Ou sur le côté ? Quel est le « cadre » ? Tableau, gravure, photo, fenêtre, papier peint, bibliothèque. Est-ce important ? Que retient la mémoire ? Comment l’inconscient se fixe ou non sur un objet ? Un bouquet de fleurs ? Un tableau de Poussin ? Une ampoule qui s’éteint ? A partir d’une image vue depuis le divan (« dit vent ») l’imaginaire se met en marche. A moins que les paupières ne soient closes. Le patient ferme les yeux.
L’inconscient existe. Personne ne l’a vu. Personne ne sait où il est. Et pourtant. « Je regarde sur ma droite » dit Anne. « Je regarde les mots » dit une psychanalyste.
« Je parle aux murs » disait Lacan. Les objets s’animent.
Derrière les paroles la voix de Peggy Lee murmure la chanson Johnny Guitar.
JOHNNY GUITAR Peggy Lee
(Victor Young / Peggy Lee, 1954)
Play the guitar, play it again, my Johnny
Maybe you’re cold, but you’re so warm inside
I was always a fool for my Johnny
For the one they call Johnny Guitar
Play it again, Johnny Guitar
Whether you go, whether you stay, I love you
What if you’re cruel, you can be kind I know
There was never a man like my Johnny
Like the one they call Johnny Guitar
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