Retour sur ce « scandale de pierre » du Palais idéal de Ferdinand Cheval, comme le voyait avec les yeux de Chimène le poète Alain Borne. Un scandale qui dure, porté par l’engouement des surréalistes autant que par l’affection toujours émerveillée, et opérante, des artistes contemporains.
Un scandale d’art naïf et solitaire, dans un mouchoir de poche, à bras et folie d’un seul homme, qui nous mène jusqu’à Hauterives, dans la Drôme des collines, du Palais à la tombe, soit du royaume des fées au cimetière, et vice-versa.
Ça commence comme dans les contes pour enfants, via la voix de gramophone de Madeleine Renaud : Cheval, c’était son nom, son prénom Ferdinand et il était facteur … Et ça crapahute ensuite tout du long vers une autre galaxie, sur une planète de songes et de labeur, de bêtes et de rocailles, d’ailleurs et d’inscriptions, de fantasmes et d’histoire, de biceps et de baisers, de graviers et d’éternité, de mortier et de soleil, d’huitres et de fontaine, de héros et d’éros…
Bienvenus dans les pas de notre facteur « drômomane ». Cheval « seul au monde », tel que célébré par CharlÉlie Couture, trimbalant sa brouette et son rêve de pierres dans un même élan de nuit. Alors oui, que celui qui n’a jamais rêvé ose lui jeter la première pierre.
par Sophie Nauleau & Christine Diger
Prise de son dans la Drôme de Ferdinand Cheval : Chantal Nouvelot
Mixage de retour au studio 109 : Axel Brisard
Avec Jacques Bonnaffé, Alain Borer, Marie-José Georges,
Alain Carré, Anne-Marie Rebattet, Philippe Louisgrand,
& Daniel Pennac
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