Des fois, ça ne tient pas à grand chose. Une voix et une intonation, dans une lecture-performance. Voilà ce qu'on connaissait de Gwenaëlle Stubbe , avant ce soir. Et on savait aussi qu'elle s'y connaissait en radio, ce qui ne gâche rien. Auteur à la RTBF (Gwenaëlle est de nationalité belge) et notamment d'un ACR remarquable sur France Culture, on s'est vite dit qu'on l'inviterait bien pour parler de son - c'est-à-dire de tout. L'Atelier du Son creuse la veine de la poésie plus ou moins sonore et performeuse depuis ses débuts (Charles Pennequin, Anne-James Chaton, Jean-Jacques Lebel... sont passés par ici). Avec Gwenaëlle Stubbe, on reprend cet élan.
Cependant on apprendra qu'elle change son fusil d'épaule, que l'écriture a changé, que les mots s'expriment différemment. La projection publique n'a plus la même signification. La sociologie s'ajoute à la poésie. Mais alors que devient Gwenaëlle Stubbe ? Elle écrit, elle observe et elle traduit ses sentiments, toujours. Entretien sincère, ce soir, avec une poète qui évolue. Elle est accompagnée de la comédienne et fondatrice du Théâtre-Poème de Bruxelles, Monique Dorsel .
Bonus proposé par Gwenaëlle Stubbe :
Comment je suis passée du geste fou au plaisir d'astiquer une cafetière flamande

Thomas Baumgartner (production), Véronique Lamendour (réalisation), Jehan-Richard Dufour (prise de son)
L'équipe
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