« De tant d’histoires auxquelles nous participons, avec ou sans intérêt, la recherche fragmentaire d’un nouveau mode de vie reste le seul côté passionnant » disait Guy Debord… lui qui posait le hasard contre le prévisible dans la ville. Ca s’appelait la psycho/géographie : qu’est ce qui dans une ville affecte directement nos sensibilités ? Il faut accepter une désorientation douce, rêveuse mais qui part bien de la réalité de la ville qu’on traverse. La beauté nouvelle ne serait pas une beauté plastique mais une beauté de la situation. Alors mettons nous en situation : l’image de départ ce soir serait celle-là. On est avec JonOne, dans les années 80 à Harlem. On peint sur les trains. Ils avancent dans la nuit. On peut changer le paysage, et c’est presque à volonté. Le train repart en mouvement. L’avenir appartient aux yeux des passants. Donc pas un voyage ce soir, pas une ballade mais dans la ville, une dérive heureuse.
Le chemin ce soir part de la vitesse d’un train qu’on arrêterait pour y inscrire son nom et alors on ferait partie de la ville corps et âme, et ça commence maintenant avec :
JonOne , artiste, graffeur né à Harlem et arrivé à Paris en 1987. Parce qu'il arrête les trains pour y inscrire son nom sur les wagons. On commence accroupis avec lui qui graffe son nom pour nous. Retrouvez le Galerie Lefeuvre , 8ème arrondissement de Paris.
**Vahram Muratyan, ** graphiste, auteur d’un blog et d’un livre intitulé *Paris versus New-York * (éditions 10/18, 2011). Tout le monde lui demande des autographes dans le studio.
Les artistes Dector et Dupuy (Michel et Michel) qui depuis les années 80 font des visites dans la ville pour voir ce que vous ne voyez pas et on partira ensemble autour de la maison de la radio.
A la chanson, c'est **Marie Payen, ** comédienne et bien plus que ça. Ca s'appelle "Je pense à la mort", * elle est à la guitare et au chant avec Alexandre Soulié . * Et puis en plus, elle lit Guy Debord ** et sa théorie de **la dérive. **
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3 min
**Amélie Bonnin ** observe et dessine l'émission avec son Moleskine noir.
Aurélie Charon (production) et Philippe Baudouin (réalisation)
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