Pauvreté : sortir de la fatalité

Nouvelle édition de l’Economie en questions, nous parlons ce matin d’un phénomène très présent dans le monde entier, qu’aucune société, aussi moderne, aussi développée soit-elle ne réussit à combattre jusqu’à le faire disparaître. Un phénomène dont la science économique tente depuis toujours d’expliquer l’existence et la persistance. Nous parlons de la pauvreté. Par pauvreté on entend la privation de l’accès à des conditions de vie décentes, logement, eau, nourriture, chauffage, soins de santé. Mais aussi l’éloignement du travail, du progrès technologique, de la richesse disponible d’un pays. La pauvreté est au cœur des inégalités sociales et économiques.

Elle est estimée au moyen de seuils de pauvreté : un individu est considéré comme pauvre lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté choisi. (Nous allons revenir sur ces définitions, qui peuvent varier entre pays développés et pays en développement). Si elle peut apparaître comme inévitable, elle est facteur de troubles, sensible aux aléas de la conjoncture économique et elle préoccupe les gouvernements qui agissent plus ou moins efficacement contre elle, par la redistribution, par des mesures sociales et fiscales.

Car les moyens de la combattre existent. Une récente note du CAE vient utilement nous le rappeler

Prévenir la pauvreté par l’emploi, l’éducation et la mobilité

Mieux lutter contre la pauvreté par des aides monétaires

Des indicateurs précoces de pauvreté et d’inégalités