

Aujourd'hui, place aux émois estivaux avec le grand Épinglé Patrick Pelloux ! Sur scène, les épinglés Hélène Delavault, Paul Fournel, Clémentine Mélois, Hervé Le Tellier, Violaine Schwartz, Gérard Mordillat, Romain Lemire, Victor Pouchet. Au piano, Roch Havet.
Patrick Pelloux (Médecin urgentiste, président de l'association des Médecins urgentistes de France (AMUF), co-auteur d'un rapport sur la formation aux gestes qui sauvent).
Ça ma brûle, docteur, c'est grave ? – Non, c'est l'amour. Ou peut-être l'été. Ou les deux.
Enflammés par les feux de l'été et ceux de l'amour, les épinglés jouent, chantent et manient la rime. Patrick Pelloux dévoile son mot préféré, chante "l'été pourri" mieux que Joe Dassin avec "l'été indien", apparaît "bronzé au delà du raisonnable" dans un drame estival, donne la réplique à Agamemnon dans un inédit de Racine :
Resterons-nous bloqués alors sur l'autoroute
Et dans cet habitacle faut-il donc qu'on s'encroute ? Patrick Pelloux, écrit par Victor PouchetPublicité
Tous disent en six vers quel serait leur été idéal
Un été où, les soirs, on mettrait sa p’tite laine
Un été où la lune luirait sur des phalènes. Hélène Delavault
où chacun se remémore ce qui s'est passé "cet été là" :
Cet été là, stimulés par la chaleur, les Belges inventèrent le fameux contrepet "Il faisait beau et chaud". Paul Fournel
Où l'on chante Bison Futé sur l'air de Porque te vas et l'impossible départ en vacances en évoquant Barbara :
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits
Que tu fais les valises, c'est pas bientôt fini
Tu m'as dit cette année, c'est juré c'est craché
J'emporte trois fois rien, je voyage léger. Violaine Schwartz
Mais aussi : les Chicagos de l'été, la révolte des plantes bientôt moissonnées, une opération de gonflette sur un vers de Michel Houellebecq, la "belle reprise", un nouveau jeu en chansons... et vive l'été, et vive l'amour !