Evasion fiscale : une histoire sans fin ? / Présidence Macron : six mois sans émois ?

Le cabinet d'avocats Appleby domicilié aux Bermudes, spécialisé dans l'optimisation fiscale, au coeur des Paradise Papers.
Le cabinet d'avocats Appleby domicilié aux Bermudes, spécialisé dans l'optimisation fiscale, au coeur des Paradise Papers.  ©Getty - DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA
Le cabinet d'avocats Appleby domicilié aux Bermudes, spécialisé dans l'optimisation fiscale, au coeur des Paradise Papers. ©Getty - DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA
Le cabinet d'avocats Appleby domicilié aux Bermudes, spécialisé dans l'optimisation fiscale, au coeur des Paradise Papers. ©Getty - DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA
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"L'Esprit public" reçoit ce dimanche Christine Ockrent, Gérard Courtois, Gilles Finchelstein et Hubert Védrine.

Avec
  • Gilles Finchelstein Directeur de la fondation Jean Jaurès
  • Gérard Courtois Journaliste, ancien chroniqueur au quotidien Le Monde
  • Hubert Védrine diplomate, ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Jospin et ancien secrétaire général de la présidence de la République sous François Mitterrand
  • Christine Ockrent Journaliste et productrice de l'émission "Affaires étrangères" sur France Culture

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Première partie : Evasion fiscale : une histoire sans fin ?

Il était une fois un monsieur anglais fort respectable, Reginald Woodfield Appleby, un juriste britannique émigré en 1888 aux Bermudes, florissante colonie caribéenne de l’Empire, où il avait ouvert un cabinet d’avocats qui des années plus tard, avait une réputation de sérieux à toute épreuve, des clients triés sur le volet, et des bureaux dans plusieurs îles du monde, chacun ayant son expertise, un bureau Appleby sur l’Ile de Man par exemple, qui conseillait plutôt les détenteurs d’avions privés, un autre basé à Jersey qui se concentrait sur les opérateurs de jeux en ligne. Des spécialistes de l’ «optimisation fiscale », un sport légal, presque le plus vieux métier du monde...  

Découvrez notre dossier complet sur les "Paradise Papers"

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Deuxième partie : Présidence Macron : six mois sans émois ?   

9 novembre 2017, Emmanuel Macron devant la communauté internationale du lycée français Georges Pompidou à Dubaï.
9 novembre 2017, Emmanuel Macron devant la communauté internationale du lycée français Georges Pompidou à Dubaï.
© AFP - Ludovic Marin

La presse aime bien les anniversaires. Alors bien sûr, les 6 mois de présidence Macron ont été cette semaine soulignés dans les journaux, radios, télévisions. Une tentative de premier bilan, sur les réformes et sur l’exercice du pouvoir, et l’habituelle sensation d’insaisissabilité de ce quinquennat. Avec des études d’opinion indiquant que les réformes « impriment », mais pas toujours dans le sens souhaité par l’Elysée, les Français retiennent par exemple la hausse de la CSG pour les retraités les plus aisés mais pas la mesure compensatoire de la baisse des cotisations salariales, la transformation de l’Impôt Sur la Fortune mais pas le dédoublement des classes en CP dans les quartiers défavorisés. En attendant les réformes passent, un flot ininterrompu, sans cristallisation syndicale notable, tandis que les oppositions à gauche, à droite, se reconstituent, lentement et souvent difficilement : pas de rejet violent du macronisme pour l’instant… mais pas d’adhésion franche non plus.  Six mois… sans émois ?
 

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