

L'Esprit public ce dimanche avec Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, Sylvie Kauffmann, journaliste, éditorialiste au Monde, Mathieu Laine, essayiste, directeur de la société de conseil Altermind et Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse.
- Gilles Finchelstein Directeur de la fondation Jean Jaurès
- Elisabeth Roudinesco Historienne de la psychanalyse.
- Sylvie Kauffmann Directrice éditoriale au journal Le Monde. Spécialiste notamment des questions internationales.
- Mathieu Laine Essayiste, directeur de la Société de conseil Altermind
La famille Le Pen et les métamorphoses de l'extrême droite, le 8 mars et #Metoo : c'est le programme de l'Esprit public ce dimanche avec Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, Sylvie Kauffmann, journaliste, éditorialiste au Monde, Mathieu Laine, essayiste, directeur de la société de conseil Altermind et Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse. A voir en vidéo ici
La famille Le Pen ou les métamorphoses de l'extrême droite ?
A la veille du Congrès à Lille, Marine Le Pen semble en difficulté, peinant à faire oublier la séquence calamiteuse d’une campagne présidentielle où la stratégie de la dédiabolisation n’a pas fonctionné jusqu’au bout et où s’est posée cruellement la question de sa compétence. Pendant ce temps-là, Jean-Marie Le Pen, officiellement en retrait de la vie politique, cartonne en librairie grâce à un ouvrage de Mémoires dans lequel il réaffirme son pétainisme comme son admiration pour l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach. Jamais avare non plus d'un mot tendre pour sa fille Marine : « Un sentiment me domine quand j’y pense : j’ai pitié d’elle. » peut on y lire notamment. Pendant ce temps-là, Marion Maréchal-Le Pen s'offre un déplacement de star à Washington et se fait applaudir par un parterre de Républicains conquis. Et si c’était elle la nouvelle locomotive d’une nouvelle droite qui, à défaut de se dire extrême, s’assume "ultra-conservatrice" ?
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Quel 8 mars après #Metoo ?

Après le séisme provoqué par l’affaire Weinstein - devenu LE symbole de ces hommes abusant de leur situation de pouvoir - la journée internationale des droits des femmes du 8 mars a pris cette année une résonance particulière. Du fameux « Time is up » lancé à la cérémonie des Golden Globes par l’animatrice de télévision américaine Oprah Winfrey à la floraison des hashtags - #MeToo devenu #AnaKaman dans les pays arabes, #Yotambien dans les pays hispanophones, #WoYeShi en Chine - malgré une reprise en main rapide par les autorités - #QuellaVoltaChe en Italie, #Balancetonporc en France, etc. : sur tous les continents et dans toutes les langues, des femmes ont osé raconter. Cette libération de la parole est considérée à juste titre comme l’un des faits de société les plus marquants de la fin 2017 - le magazine Time ayant attribué le titre de _''_personnalités de l’année" à toutes les "briseuses de silence". Pour autant, qu'est-ce qui a changé dans l’histoire des relations hommes/femmes ces derniers mois ? Comme se le demandait un grand nombre d'éditos cette semaine, quel sera l'après #Me Too ?
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