

Elu sur des recettes d’optimisme en 2017, Emmanuel Macron songerait pour 2022 à réparer la blessure narcissique des Français, enjeu majeur de la prochaine Présidentielle, et pour cela rien de tel qu’un héros populaire du grand roman national.
Pascal Perrineau (Politologue et professeur des Universités à Sciences Po, ancien directeur du CEVIPOF), Thomas Gomart (Historien des relations internationales, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI).), Thierry Pech (directeur général de Terra Nova), Julia Cagé (Économiste, spécialiste de l’économie des médias).
Seul un président, Georges Pompidou, avait jusqu’ici commémoré Napoléon, figure-star de l’Histoire de France, mais figure clivante, selon qu’on est fascinés par son esprit de conquête, de puissance et de réforme ou rebuté par celui qui a rétabli l’esclavage et pratiqué une gouvernance autoritaire et impérialiste.
De quoi donner l’occasion à Emmanuel Macron de faire mercredi du « en même temps mémoriel », pas de cancel culture mais tenter de dire à la fois les ombres et les lumières de l’histoire de France.
Napoléon à la rescousse d’un président candidat, en mal de récit vantant l’autorité, la réforme, la souveraineté, l’ambition, la puissance.
A l’heure où les études d’opinion le rappellent sans cesse, l’épidémie a accentué le sentiment de déclassement collectif dans TOUS les électorats. Elu sur des recettes d’optimisme en 2017, le chef de l’Etat songerait ainsi pour 2022 à réparer la blessure narcissique des Français, enjeu majeur de la prochaine Présidentielle, et pour cela rien de tel qu’un héros populaire du grand roman national.
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