Quand Vladimir Poutine menace des opposants : retour en force ou signe de faiblesse ?

Le Président russe Vladimir Poutine prononçant son discours annuel devant le Parlement, le 21 avril 2021 à Moscou.
Le Président russe Vladimir Poutine prononçant son discours annuel devant le Parlement, le 21 avril 2021 à Moscou. ©AFP - Alexander NEMENOV
Le Président russe Vladimir Poutine prononçant son discours annuel devant le Parlement, le 21 avril 2021 à Moscou. ©AFP - Alexander NEMENOV
Le Président russe Vladimir Poutine prononçant son discours annuel devant le Parlement, le 21 avril 2021 à Moscou. ©AFP - Alexander NEMENOV
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Vladimir Poutine opère ce printemps un retour en force, avec des manœuvres militaires dans la région de la Mer Noire et sur la frontière avec l'Ukraine. Poutine s’affichait puissant mercredi pour son discours annuel à la nation, tandis que le camp Navalny manifestait une nouvelle fois.

Avec
  • Daniel Cohen Économiste et directeur du département d'économie de l'École Normale Supérieure, Président de l'Ecole d'Economie de Paris
  • Christine Ockrent Journaliste et productrice de l'émission "Affaires étrangères" sur France Culture
  • Sylvie Kauffmann Directrice éditoriale au journal Le Monde. Spécialiste notamment des questions internationales.
  • Plantu Dessinateur de presse et caricaturiste

Vladimir Poutine opère ce printemps un retour en force, avec des manœuvres militaires russes dans la région de la mer Noire, zone stratégique entre l’Europe et l’Asie, sous haute tension depuis l’annexion de la Crimée en 2014.

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La frontière Russie-Ukraine comme point de tension maximale entre l’Occident et Vladimir Poutine, ce dernier déployant une stratégie qu’il maîtrise par cœur : agresser, regarder ce que cela produit comme réactions internationales, et en fonction, faire redescendre légèrement la pression (depuis jeudi les troupes ont entamé leur retrait de la frontière ukrainienne), tout en ayant généralement gagné du terrain : ainsi, le président ukrainien Volodymyr Zelenski qui avait demandé à rentrer dans l’OTAN n’obtiendra pas gain de cause.

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Tension retombée donc, ponctuellement et superficiellement : Joe Biden qui traitait Vladimir Poutine de tueur il y a seulement quelques jours, propose désormais un sommet bilatéral, relançant le débat éternel : peut-on encore parler, négocier, co-gérer des dossiers avec la Russie de Vladimir Poutine ? Lequel s’affichait puissant mercredi pour son grand discours annuel à la nation, tandis que le camp Navalny organisait une nouvelle mobilisation de soutien à leur héros, en grève de la faim dans sa prison. Le message était clair : Poutine n’a peur de rien, ni en interne, ni en externe, mais être obligé de le dire n’est-ce pas aussi afficher ses faiblesses ?

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