

L'Esprit public en direct ce dimanche avec Gérard Courtois, journaliste au Monde, Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse et Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères.
- Gilles Finchelstein Directeur de la fondation Jean Jaurès
- Elisabeth Roudinesco Historienne de la psychanalyse.
- Gérard Courtois Journaliste, ancien chroniqueur au quotidien Le Monde
- Hubert Védrine diplomate, ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Jospin et ancien secrétaire général de la présidence de la République sous François Mitterrand
La réforme de la SNCF et les élections italiennes sont au programme de l'Esprit public, en direct ce dimanche. Avec Gérard Courtois, journaliste au Monde, Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse et Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères. L'émission est à voir en vidéo ici.
Première partie. SNCF : les Français résignés à la réforme ?
La réforme de la SNCF a déjà fait dérailler plus d’un gouvernement, celui d’Alain Juppé en tête en 1995. Etait-ce elle, qui de nouveau en 2018, allait interrompre la mécanique huilée de ce début de quinquennat ? Non. Cette semaine, c’est le froid et la neige qui bloquaient la France et pas – ou pas encore ? - les grèves des fonctionnaires. Le feu roulant des réformes du président Macron - du Code du Travail au statut des cheminots - évite jusqu’à présent manifestations et grèves massives. Pas l'ombre d'une « cristallisation » à l'horizon. Peu ou pas d’obstacles à cette course de vitesse dans laquelle s’est lancé le gouvernement, rentrant dans le dur des réformes comme dans du beurre, et misant sur le fait qu’après cinq années de hollandisme, les Français ont intériorisé la nécessité d’une modernisation du pays et rêvent de bonapartisme. Sauf que les Français restent les Français, avec leurs paradoxes inimitables : vouloir le changement mais s’en méfier, vouloir supprimer les « privilèges » des fonctionnaires... tout en leur restant très attachés. Un peuple donc dont nul ne peut prédire, si un jour, tel un grain de sable dans la mécanique huilée du mouvement macronien, il se raidira….
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Seconde partie. Italie : vents populistes sur l’Europe ?

Y a-t-il encore une seule démocratie européenne qui puisse affirmer que les vents populistes ne la concernent pas ? Qui peut prétendre aujourd’hui avoir le bon anti-cyclone ? Pas l’Allemagne qui regarde l’AFD gagner des points élection après élection. Pas la France qui a vu la candidate du FN présente au second tour de son élection présidentielle. Et certainement pas l’Italie appelée aux urnes ce dimanche, avec pas moins de deux candidats prenant l’Union européenne comme bouc-émissaire, "l’invasion migratoire" et la défense du "bon peuple" contre les élites fautives comme thèmes de prédilection. D’un côté, Luigi di Maio, leader du Mouvement 5 étoiles, plus sérieux que son remuant fondateur, Beppe Grillo, un trentenaire encravaté, dont le visage sage rassure en ne parlant plus de sortie de l’euro. De l’autre, Matteo Salvini, un quadragénaire ayant habilement transformé les vieux discours régionalistes lombards en discours europhobe et xénophobe, à la tête d'une Ligue du Nord officiellement alliée du parti Forza Italia de Berlusconi, mais rêvant de le devancer et multipliant les appels du pied à l’extrême-droite italienne.
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Législatives italiennes : trois scénarios par Massimiliano Picciani
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