Ma vasectomie

Cette intervention qui évite aux seules femmes la prise en charge du contrôle des naissances par des moyens souvent mal tolérés est autorisée en Turquie depuis 1983 ; en France, depuis 2001. Avant cette date, les médecins la pratiquaient de façon clandestine et les candidats les rétribuaient à hauteur de leurs moyens.Elle demande deux entretiens espacés d'un mois, le premier avec une conseillère conjugale et le second avec le médecin chargé de l'opération. S'ensuit un délai légal de quatre mois de réflexion.

"C'était au cours d'un dîner, Sophie parlait de ses problèmes de stérilet qu'elle ne supportaient plus. Dans ce cas là quand on ne supporte plus le stérilet, qu'on ne veut plus de pilules, on pense à la contraception définitive et j'ai pas du tout pensé à Sophie mais à toi parce que je trouve que c'est bien d'informer les couples qu'il y a une solution autre que la stérilisation féminine. Il peut y avoir un moyen pour les hommes aussi de participer."

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Aux Etats-Unis, au Canada, en Europe du Nord, la vasectomie est entrée dans les mœurs depuis longtemps. En France, les gynécologues ne la proposent que très rarement comme moyen de contraception alternative à leurs patientes.

L'auteur de ce documentaire porte son seul prénom tout comme les autres intervenants. Il a demandé à ses proches, favorables ou contre ce choix, de témoigner. Il a enregistré son opération, ses entretiens préalables...Il s'agit d'incarner un choix, une pratique encore beaucoup trop méconnue.

Un documentaire de Jean-François Marquet et François Teste

Première diffusion le 12/05/2014