

Je vous rassure, mes amis n’ont pas été tués par le virus, c’est juste que le coronavirus est devenu le sujet le plus conflictuel du moment...
J’en viens à me dire qu’il est essentiel de supprimer les fêtes de Noël pour éviter à tout prix les regroupements familiaux avec l’oncle qui pense que la petite bête à picot ne peut pas tuer la grosse, la cousine pour qui une infusion de gingembre suffit à tuer le Sars-CoV-2, sans oublier la tante pour qui Pasteur est à l’origine de la plus grande escroquerie de tous les temps.
Vous allez me dire qu’il serait possible de passer les fêtes en Suisse, en respectant une stricte neutralité... Mais non ! Quand vous êtes journaliste, vous êtes désormais le réceptacle de mille tribunes et expériences d'épidémiologues qui avaient raison avant tout le monde et que vous refusez d’inviter parce qu’évidemment vous prenez vos ordres de haut, de très haut même.
Je vais vous faire une confession : je redoute le vaccin comme la peste, pire je redoute le vaccin comme le Sars-CoV-2, parce que je sais déjà que le débat deviendra plus compliqué encore.
Chaque nuit avant de m’endormir, je compte les millions que me verse sur mon compte en banque la fondation Bill Gates pour chaque antenne 5 G installée, près d’un centre de diffusion du coronavirus. Parce qu’autant vous le dire, le coronavirus c’est nous qui le diffusons.
Avant, notre vie de journaliste était simple, il fallait grosso modo éviter la corrida, c’était pas compliqué... Et le conflit israélo palestinien ! Pas de conflit israélo palestinien, jamais – surtout depuis la désarafatisation, parce que la désarafatisation c’était déjà sacrément compliqué à prononcer mais en plus c’est un sujet qui n’attirait que des ennuis. Mais maintenant il y a pire que la désarafatisation, l’hydroxychloroquine. Je me demande d’ailleurs si la posologie est la même – je me le demande tout en précisant que je ne sais pas, je ne crois pas, enfin je n’ai jamais envisagé la possibilité qu’Arafat ait pu être empoisonné à l’hydroxychloroquine par le professeur Raoult.
Finalement c’est peut-être absurde d’imposer la distanciation sociale pour lutter contre le coronavirus : d’après mes calculs, à la fin de l’épidémie, il n’y aura plus de malades et plus d’amis.
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