

Pas grand-chose, je veux dire pas grand-chose en ce qui me concerne, puisqu’il est toujours difficile de parler de soi, ou en tout cas des sujets qui vous concernent au premier chef.
Impossible de commenter la phrase « En raison d’un appel à la grève émanant de l’ensemble des organisations syndicales portant sur le plan d’économie proposé par la direction, etc... ». Je ne voudrais pas non plus commenter la programmation musicale de grève, d’aucuns ont même entendu du Heuss l’Enfoiré sur la playlist, désolé mais c’est son nom. Une nouveauté toutefois, la notion de journal dégradé, c’est plutôt récent, quelques années pas plus, le journal dégradé n’étant pas un journal utilisant "cinquante nuances de gris", mais un journal raccourci par temps de grève…
Toujours dans le folklore de la gréve à Radio France vous trouverez tribunes et pétitions expliquant les motifs des uns et des autres, et puis les auditeurs qui s’expriment par les différents canaux qui leurs sont offerts. Sur Twitter par exemple LouisG qui explique :

Alors là, je m’inscrit en faux au sujet de ce faux auditeur qui me paraît plus proche de la caricature que de l’écoute attentive de notre antenne…
Le blog Regards sur France Culture, qui a transformé le discours sur notre radio en une forme de licence poétique, a rédigé le commentaire suivant avant le début de la grève : « enfin une bonne nouvelle en provenance de Radio France et de France Culture (hier soir dans le journal de 22h) : un mouvement de grève va toucher les antennes à partir de lundi. »
Pour le reste les avis ont été assez équilibrés entre pro et anti-grèves… Viviane, qui écrit « facile de faire grève quand on est un service public, emmerder les auditeurs vous amuse ». Françoise qui nous dit qu’elle est très mécontente de cette grève inadmissible. « Non seulement vous avez la sécurité de l’emploi mais aussi des avantages et salaires conséquents par rapport à de nombreux français, surtout ceux nombreux qui sont en difficultés de toute sorte », explique Françoise. Mais il y a aussi des auditeurs qui se déclaraient solidaires, je ne peux pas vous dire quel camp était le plus représenté… « Je soutiens la grève à 200 % une bonne radio c’est des gens compétents formés et motivés c’est pas cher pour toute la richesse proposée. » Ou bien encore « Evidemment je vous excuse mais je vous encourage. Je reste toute la journée sur votre fréquence, heureux d’entendre que vous êtes unis », explique Jean-Jacques. « Tenez bon jusqu’à l’obtention de vos revendications » explique Suzanne… Ou bien encore, « à près de 80 ans et après 40 ans de fidélité à France Culture, je suis de tout cœur avec vous dans cette grève contre les diktats de notre gouvernement. Tenez bon jusqu’à ce que cette entreprise de démolition de notre service public soit abrogée »…
Voila, maintenant, camarades auditeurs, vous pouvez choisir votre camp, ou ne pas en choisir un d’ailleurs puisque vous avez aussi le droit d’être sans opinion.
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