

L'oeuvre sans auteur, Florian Von Donnersmarck, 2019.
Cette semaine nous avons rencontré Nathacha Appanah qui publie aux éditions Gallimard “Le ciel par-dessus le toit”.

Le ciel par dessus le toit, comme le poème qu’ écrit Verlaine alors qu’il est en prison à Bruxelles pour avoir agressé Rimbaud :
Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l’arbre qu’on voit Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville.
– Qu’as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse ?
Paul Verlaine, Sagesse (1881)
Dans son roman, Nathacha Appanah passe elle aussi de l’autre côté des barreaux pour raconter une triangulaire entre une mère et ses deux filles. Et elle questionne la transmission d’un mal-être d’une génération à l’autre.
L’oeuvre qu’elle a choisi pour nous parle aussi de transmission, la transmission d’une regard d’une tante vers son neveu
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Ce film m'a bouleversé parce qu'il étudie comment la création est une oeuvre mouvante. J'avais l'impression que ce film était pour moi, qu'il me parlait, me chuchotait.
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