Sylvie Germain : "Pour Paul Celan, écrire des poèmes c'était creuser une tombe dans le ciel"

Photo d'identité de Paul Celan, 1938
Photo d'identité de Paul Celan, 1938 - Auteur inconnu
Photo d'identité de Paul Celan, 1938 - Auteur inconnu
Photo d'identité de Paul Celan, 1938 - Auteur inconnu
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"Personne témoigne pour le témoin", Paul Celan.

Nous avons rencontré la romancière Sylvie Germain qui publie Brèves de solitude aux éditions Albin Michel, et qui s’attache à raconter le cheminement de personnes ordinaires dans l'enfermement. Des passants d’un square qui se trouvent confrontés à la solitude forcée. Sylvie Germain explore se qui se trame en nous lorsque nous n’avons plus nos petites ruses pour échapper à la solitude. Ses personnages tombent en eux même et finissent par découvrir, selon ses mots, une "altérité polyphonique". 

Brèves de solitude, Sylvie Germain
Brèves de solitude, Sylvie Germain
- Albin Michel, 2021

Et bien son Idée Culture parle vraisemblablement de polyphonie et de solitude, puisque Sylvie Germain a choisi un poète qui travailla toute sa vie à poser des mots sur une grande solitude et le besoin, inéluctable et délicat,  de témoigner. 

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Celan dynamite la langue allemande de l'intérieur pour redonner sa grandeur à une langue abimée par le nazisme.

Chez Paul Celan, un mot est comme un caillou jeté dans l'eau qui créé des ondes