Les artistes et la mer : je t'aime moi non plus

Nicolas FLOC’H, Kuroshio, Corail mou Sarcophyton sp, temp 23.7°, pH 8.00, pCO2 452 ppm, Iwotorijima. Avril 2017 - photographie couleur, - 150 X 210 cm, Leg Japon, Tara Pacific, production MuMa
Nicolas FLOC’H, Kuroshio, Corail mou Sarcophyton sp, temp 23.7°, pH 8.00, pCO2 452 ppm, Iwotorijima. Avril 2017 - photographie couleur, - 150 X 210 cm, Leg Japon, Tara Pacific, production MuMa - Nicolas FLOC'H
Nicolas FLOC’H, Kuroshio, Corail mou Sarcophyton sp, temp 23.7°, pH 8.00, pCO2 452 ppm, Iwotorijima. Avril 2017 - photographie couleur, - 150 X 210 cm, Leg Japon, Tara Pacific, production MuMa - Nicolas FLOC'H
Nicolas FLOC’H, Kuroshio, Corail mou Sarcophyton sp, temp 23.7°, pH 8.00, pCO2 452 ppm, Iwotorijima. Avril 2017 - photographie couleur, - 150 X 210 cm, Leg Japon, Tara Pacific, production MuMa - Nicolas FLOC'H
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Durant tout l'été, le MuMa au Havre propose une exposition explorant les liens entre les artistes et la mer, du XIXe siècle à nos jours. Pour évoquer ces imaginaires artistiques nous recevons Nicolas Floc'h, l'un des artistes exposés, et Denis-Michel Boëll, l'un des commissaires de l'exposition.

Avec
  • Nicolas Floc'h Artiste (sculpteur, photographe, peintre)
  • Denis-Michel Boëll Conservateur général du Patrimoine

L'exposition "Né(e)s de l'écume et des rêves" se tient au MuMa (Musée d'Art Moderne André Malraux) au Havre jusqu'au 9 septembre. Avec 180 œuvres (peintures, dessins, sculptures, photographies, vidéos, verres...), elle constitue une plongée dans les imaginaires artistiques liées à la mer, aux océans et aux abysses, sources d'inspiration inépuisables pour les artistes. A partir de la moitié du XIXe siècle, la naissance de l'océanographie, de la zoologie et de la physiologie marine vont d'ailleurs influencer le regard et la perception des créateurs.  

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la mer est un monde qui fait peur. Puis un changement de regard sur la mer s'opère au XIXe, qui va traduire  une nouvelle sensibilité de l'Occident.L'apprivoisement se fait tout doucement, notamment avec l'apparition des bains de mer. Denis-Michel Boëll, conservateur général du Patrimoine

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 Edward MORAN (1829-1901), La Vallée dans la mer, 1862, huile sur toile, 102.9 x 162.6 cm. Indianapolis Museum of Art at Newfields, Martha Delzell Memorial Fund, 70.5, Discover Newfields.org. Courtesy of Indianapolis Museum of Art at NewfieldsEdward
Edward MORAN (1829-1901), La Vallée dans la mer, 1862, huile sur toile, 102.9 x 162.6 cm. Indianapolis Museum of Art at Newfields, Martha Delzell Memorial Fund, 70.5, Discover Newfields.org. Courtesy of Indianapolis Museum of Art at NewfieldsEdward
- Edward MORAN

Comment expliquer une telle fascination pour l'élément marin ? Comment les représentations de la mer par les artistes ont-elles évolué, depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'à nos jours ? 

La mer est un espace qu’on connaît très mal, qui est sous-représenté, parce qu’il est inaccessible, invisible. Or nous dépendons de l’océan, nous respirons grâce à l'océan, nous avons un échange constant avec l’océan. Nicolas Floc'h, Artiste (sculpteur, photographe, peintre)

26 min

Les Matins d'été reçoivent Denis-Michel Boëll, l'un des commissaires de cette exposition Né(e)s de l’écume et des rêves et Nicolas Floc'h, artiste d'origine Bretonne explorant divers supports - photographie, peinture sculpture - et travaillant en lien étroit avec les scientifiques. 

Sans légende (Le Commandant Le Prieur et Jean Painlevé), 1936, épreuve gélatino-argentique, 17,8 x 23,8. Paris, galerie Françoise Paviot.
Sans légende (Le Commandant Le Prieur et Jean Painlevé), 1936, épreuve gélatino-argentique, 17,8 x 23,8. Paris, galerie Françoise Paviot.
- Philippe Halsman/ Magnum Photos

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