Après les élections en Italie, l’Europe devient-elle populiste ?

Les membres du Mouvement cinq étoiles Beppe Grillo et Luigi Di Maio le 2 mars 2018 à Rome
Les membres du Mouvement cinq étoiles Beppe Grillo et Luigi Di Maio le 2 mars 2018 à Rome ©Getty - Franco Origlia
Les membres du Mouvement cinq étoiles Beppe Grillo et Luigi Di Maio le 2 mars 2018 à Rome ©Getty - Franco Origlia
Les membres du Mouvement cinq étoiles Beppe Grillo et Luigi Di Maio le 2 mars 2018 à Rome ©Getty - Franco Origlia
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Dimanche, les Italiens se sont rendus aux urnes pour élire leurs sénateurs et députés.

Avec
  • Anaïs Ginori Correspondante à Paris de La Repubblica
  • Jean-Dominique Giuliani Président de la Fondation Robert Schuman et Président de l’ILERI (Institut Libre d’Etudes des Relations Internationales)

Les élections législatives italiennes se sont soldées par une victoire du Mouvement 5 étoiles - qui devient avec 32% des suffrages le premier parti d’Italie - mais également l’alliance de La Ligue (ex-Ligue du Nord d’extrême droite) avec le parti de Silvio Berlusconi, Forza Italia, qui obtient 37% des voix. 

Un scrutin qui tranche avec la politique suivie depuis plus de dix ans par le centre gauche, et qui prend la forme d’un vote antisystème, nationaliste et europhobe. 

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Avec seulement 19% des suffrages pour le Parti Démocrate, Matteo Renzi a hier soir annoncé sa démission de son poste de secrétaire du parti. Toutefois, aucun parti ou coalition n’a pu obtenir de majorité absolue, plongeant le pays dans l’incertitude et en proie aux tractations politiques. 

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