

Objet d’un relatif consensus partisan depuis les gouvernements présidés par le Général de Gaulle, la politique étrangère de la France semble aujourd’hui devenue un enjeu de politique intérieure comme les autres.
- Thomas Gomart Historien des relations internationales, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI).
- Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde
La fin de la guerre froide, les printemps arabes et l’émergence de la menace islamiste venue du Moyen Orient avaient déjà obligé la France à réévaluer ses priorités diplomatiques. La crise européenne engagée par le « Non » français au référendum de 2005, prolongée par la vague populiste déferlant sur l’Europe, couplée à la montée en puissance d’une Russie autoritaire devenue un modèle auquel se réfèrent régulièrement un nombre croissant d’hommes politiques français de tous bords, ont fait de notre politique étrangère une nouvelle ligne de fracture partisane.
Face au chaos moyen oriental, aux blocages de l’Europe et au retrait annoncé et amorcé par les Etats Unis des affaires du vieux continent, François Fillon, Marine le Pen, Nicolas Dupont-Aignan ou encore Jean-Luc Mélenchon prônent un revirement de notre politique étrangère et annoncent vouloir œuvrer à un rapprochement stratégique avec la Russie. 2017 sera-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?
Pour en discuter aujourd’hui, Nicolas Martin reçoit Thomas Gomart, directeur de l’IFRI, et Marc Semo, journaliste au quotidien Le Monde.
Retrouvez ici la première partie de l'émission.
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