

Entre une Syrie toujours plongée dans le chaos savamment entretenu par le régime d’Assad et un Etat irakien fragile qui devra s’employer à enrayer la spirale des vengeances communautaires, les derniers combattants de ce chapitre de l’histoire islamiste pourraient trouver matière à rebondir.
Hélène Sallon (journaliste au Monde.), Jean-Pierre Filiu (professeur des universités en histoire à Sciences Po (Paris). Il anime sur le site du quotidien "Le Monde" le blog "Un si proche Orient".).
Bientôt quatre ans après son auto-proclamation depuis la ville irakienne de Mossoul, l’organisation « Etat Islamique » est en train de perdre tout ce qui constituait l’Etat qu’elle prétendait être devenue : son territoire, son armée, ses habitants et ses ressources. Après la chute de sa capitale irakienne en juillet, c’est son fief syrien de Rakka qui est repassé en octobre aux mains des forces kurdes. Si ces victoires successives de la coalition internationale sont des étapes importantes, elles ne constituent pourtant en rien le point final du combat contre Daesh et, au-delà, le phénomène djihadiste.
Entre une Syrie toujours plongée dans le chaos savamment entretenu par le régime d’Assad et un Etat irakien fragile qui devra s’employer à enrayer la spirale des vengeances communautaires, les derniers combattants de ce chapitre de l’histoire islamiste pourraient trouver matière à rebondir, dans le monde arabe ou ailleurs.
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Jean Pierre Filiu et Hélène Sallon en seconde partie d'émission.
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