Après plusieurs mois d’apparente accalmie, conjugués à la défaite militaire de Daesh en Irak et en Syrie, l’idée que la menace djihadiste se faisait moins pressante commençait à s’installer en France.
- Olivier Galland Sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS
- Marc Hecker Directeur de la recherche et de la valorisation de l'Ifri et rédacteur en chef de la revue Politique étrangère.
La prise d'otage du supermarché de Trèbes il y a deux semaines et les 4 morts qui s’en sont suivis constituent à cet égard un cruel retour à la réalité. L’unanimité constatée dans l’hommage aux victimes et au gendarme mort pour les protéger tranche singulièrement avec les polémiques constatées il y a 3 ans, lorsqu’une partie de la jeunesse des quartiers difficiles avait refusée de participer aux cérémonies commémorant les morts de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher.
Cette rupture générationnelle et culturelle, rapidement expliquée à l’époque par des raisons sociales et économiques, pourrait finalement trouver ses racines dans une source qui pourrait pourtant paraître anachronique pour des jeunes vivant dans une société sécularisée : la religion, musulmane en l'occurrence.
Etude de l'IFRI 137 nuances de terrorisme. Les djihadistes de France face à la justice :
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