Les indécis décideront-ils de l’élection ? (2ème partie)

Toulouse, mars 2017
Toulouse, mars 2017 ©AFP - ERIC CABANIS
Toulouse, mars 2017 ©AFP - ERIC CABANIS
Toulouse, mars 2017 ©AFP - ERIC CABANIS
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A un mois du premier tour de l’élection présidentielle, 41% des électeurs indiquent que leur choix de vote peut encore changer, selon l'enquête électorale menée en mars 2017 par le CEVIPOF et Ipsos.

Avec
  • Antoine Jardin Docteur et chercheur associé au Centre d'études européennes de Sciences Po
  • Céline Braconnier Directrice de SciencesPo Saint-Germain-en-Laye, professeure de Sciences Politiques, agrégée d'histoire, spécialiste de la participation électorale.

La faute sans doute à une campagne polluée par les affaires et à la tentation du « vote utile ». Le symptôme aussi d’un mouvement de fond qui travaille la politique française : celui d’une moindre fidélité partisane des électeurs, plus enclins désormais à modifier leur choix d’un scrutin à l’autre.

L’enjeu pour les candidats est donc de séduire au-delà de leur électorat le plus fidèle. Il est aussi de parvenir à mobiliser les catégories traditionnellement les plus susceptibles de s’abstenir : les jeunes, les ouvriers, les chômeurs, les précaires.

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Pour parler abstention et indécision, Les Matins reçoivent aujourd’hui Céline Braconnier : professeure de science politique et directrice de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, elle a longuement étudié les ressorts de l’abstention et les problèmes démocratiques qu’elle pose dans un ouvrage intitulé La démocratie de l’abstention. Aux origines de la démobilisation électorale en milieux populaires, co-écrit avec Jean-Yves Dormagen et paru pour la première fois en 2007 chez Gallimard.

A ses côtés, Antoine Jardin, sociologue dont les recherches portent sur l’analyse du vote dans les quartiers populaires.

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