Profs, Policiers : le malaise des “urgentistes” de la République

Rassemblement des forces de police devant Notre Dame, le 24 octobre
Rassemblement des forces de police devant Notre Dame, le 24 octobre ©AFP - SIMON GUILLEMIN
Rassemblement des forces de police devant Notre Dame, le 24 octobre ©AFP - SIMON GUILLEMIN
Rassemblement des forces de police devant Notre Dame, le 24 octobre ©AFP - SIMON GUILLEMIN
Publicité

« L’État poursuivra sans relâche ceux qui s’en prennent à nos professeurs, nos écoles, nos forces de l’ordre» tweetait mardi dernier le premier ministre Manuel Valls suite à la recrudescence de violences contre les représentants des institutions de la République.

Avec
  • Christian Mouhanna Sociologue et directeur du Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP)

Ces violences ont notamment ciblé le corps enseignant et policier. En effet, le personnel de la Fonction Publique, et plus sensiblement, ceux qui occupent des fonctions régaliennes, semblent être confrontés à une hausse d’insécurité, de violences et de tensions dans leur travail quotidien. Sur le devant de la scène médiatique, ce malaise s’incarne notamment depuis lundi dernier, par les forces de police qui expriment leur exaspération en manifestant, en dépit de leur droit de réserve, et appellent à une réaction politique. La question de la sécurité quotidienne ferait elle son grand retour dans la campagne présidentielle ?

Pour en discuter et en débattre, l'équipe des Matins de France Culture reçoit Christian Mouhanna, sociologue au CNRS et au CESDIP, spécialiste des questions de police et de justice. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont notamment, Police, des chiffres et des doutes (paru en 2007, ed. Michalon).

Publicité

L'équipe