

Trois mois après le déclenchement de l’Affaire Weinstein, le flot de dénonciations d’agression sexuelles continue. Déjà condamnés par la loi, la solution aux actes dénoncés ne viendra pas d’un hypothétique texte législatif mais d’un changement des consciences qui ne se décrète ni se contrôle.
- Geneviève Fraisse Philosophe de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS
- Annette Levy-Willard
Trois mois après le déclenchement de l’Affaire Weinstein, le flot de dénonciations d’agression sexuelles en tout genre continue. Des coulisses des plateaux de tournages aux usines Ford de détroit en passant par les couloirs des Parlements, les studios de télévision et la Maison Blanche, pas un lieu de pouvoir économique, politique ou culturel ne semble pouvoir échapper à une désormais inévitable introspection.
Déjà condamnés par la loi, la solution aux actes dénoncés ne viendra pas d’un hypothétique texte législatif mais d’un changement des consciences qui, par définition, ne se décrète ni se contrôle. Pourtant, sans celle-ci, les scandales à répétition ne resteront qu’une série de faits divers, tapageurs mais éphémères.
L’Affaire Weinstein sera-t-elle une révolte ou une révolution ?
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Geneviève Fraisse et Annette Lévy Willard.
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Production déléguée