Fait exceptionnel sous la Vème République : le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers a présenté hier sa démission.
- Général Vincent Desportes Général, ancien directeur de l'Ecole de guerre
- Bruno Dary Général de l'armée
- Michel Goya Ancien colonel des Troupes de marine, auteur du blog "La voix de l'épée"
- Catherine Durandin Historienne spécialiste de la Roumanie, professeur émérite à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO)
La crise couvait depuis quelques jours. La coupe de 850 millions d’euros dans le budget de la Défense a poussé le chef d’état-major Pierre de Villiers à exprimer très franchement son désaccord. Le militaire a été sèchement recadré par le président de la République. Pour Emmanuel Macron, « si quelque chose [l]'oppose au chef d'état-major, le chef d'état-major change ». Après une telle saillie, la démission du CEMA était quasi-certaine.
Cependant, son successeur devra affronter les mêmes problématiques : comment l’armée peut-elle mener à bien les missions qui lui sont confiées dans un contexte de serrage de vis budgétaire global ? Est-elle financée à hauteur de ses ambitions ? Face aux exigences de Bercy, la Grande muette est-elle condamnée à le rester ?
Nous recevons ce matin Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien, auteur du blog « La voie de l’épée ». Egalement avec nous ce matin au téléphone, les généraux Desportes et Dary, ainsi que Catherine Durandin, historienne.
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