

Confrontée à une vague de suicides à Fleury-Mérogis, l’administration pénitentiaire française pourrait bien devoir reconsidérer les faiblesses de son système. Pour en parler, Julie Gacon reçoit François Bès, coordinateur du pôle enquête de l’Observatoire international des prisons (OIP).
- François Bès Membre de l'Observatoire International des Prisons
Mercredi 8 août 2018. Un homme de 48 ans se pend dans la prison de Fleury-Mérogis. Le signal d’alerte est lancé, c’est le onzième suicide en huit mois. Si le parquet du tribunal d’Evry affirme ne pas encore pouvoir apporter d’explication claire à ce phénomène, d’autres y voient la conséquence de tensions et de disfonctionnements du système pénitentiaire, entre surpopulation, grèves, évasions ou manque de moyens.
Les proches sont un peu les oubliés de l’histoire, poursuit-il. Si les détenus ont été condamnés, les familles subissent sans avoir rien fait. Et ça, ça peut arriver à tout le monde. (François Bès, source : Le Parisien)
Des solutions sont envisagées, tant de la part d’organisation comme l’OIP, qui se fait le relais des proches des détenus, que du gouvernement, ne serait-ce qu’avec la réforme pénale annoncée par Macron lors du discours d’Agen, en mars 2018.
L'équipe
- Production
- Production
- Réalisation
- Réalisation