

Alors que le troisième round de négociations entre les Britanniques et l’Union européenne doit démarrer ce lundi 28 août, les propositions concrètes pour mener à bien le Brexit manquent toujours à l’appel.
- Catherine Mathieu économiste à l’OFCE, spécialiste du Royaume-Uni
- Christian Lequesne Professeur à Sciences Po et spécialiste des questions de diplomatie
Londres a annoncé hier, mardi 22 août, qu’elle ne reconnaîtrait plus la compétence de la Cour européenne de justice de l’Union européenne (CJUE) après le Brexit, prévu pour mars 2019. Les Vingt-Sept souhaiteraient pouvoir s’y référer en cas de litige avec l’un des quelques 3 200 000 ressortissants européens installés en Grande-Bretagne. Le gouvernement britannique y est fermement opposé: les Brexiters avaient notamment fait campagne sur la fin de la compétence juridique européenne.
Outre le sort des ressortissants européens, les négociations achoppent sur la question du règlement financier et celle de la frontière irlandaise. Alors que Michel Barnier, le négociateur européen, a obtenu des Britanniques une négociation par étapes et non pas un accord global, peut-on estimer que la Grande-Bretagne aborde ce troisième round en position de faiblesse? Comment le Royaume-Uni peut-il sauvegarder un accès au marché commun tout en quittant l’Union européenne? Peut-on craindre un “cliff-edge”, une sortie de l’Union européenne en mars 2019 sans accord?
Nous recevons ce matin Christian Lequesne, professeur de sciences politiques à Sciences Po Paris, chercheur au CERI. A ses côtés, Catherine Mathieu, économiste à l’OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes.
Retrouvez ici la première partie de l'entretien
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