

Dans trois mois tout juste, le 8 novembre, aura lieu l’élection présidentielle américaine, qui donnera un successeur à Barack Obama.
Célestine Bohlen (chroniqueuse au New York Times et enseignante de journalisme à l'Institut d'études politiques de Paris), Jean-Christian Vinel (historien, maître de conférences à l’Université Paris-Diderot.), Martin Quencez (chercheur au German Marshall Fund à Paris et chercheur associé au Conseil Européen des affaires étrangères).
Si aucune campagne américaine, évidemment, ne ressemble aux autres, et si aucune ne s’est jamais déroulée dans un climat vraiment serein, celle qui s’est engagée depuis la fin de la convention démocrate, il y a 10 jours, s’annonce quand même très particulière.
Pas uniquement en raison de la personnalité imprévisible de Donald Trump ou du désamour prononcé des Américains pour Hillary Clinton. Mais surtout parce que les deux grands partis qu’ils représentent sortent ébranlés de leurs primaires.
Bousculés qu’ils ont été, d’un côté par Bernie Sanders, à gauche, de l’autre par un milliardaire sans scrupules, dont on peine toujours à identifier la colonne vertébrale idéologique.
Est-ce que ces “bouleversements” vont impacter surtout la politique intérieure US ? Ou bien est-ce qu’ils franchiront les frontières, donnant raison à toutes les chancelleries, qui s’inquiètent, tous les 4 ans, d’un changement de doctrine à Washington ?
Nos invités, pour répondre à ces questions, vous les avez déjà entendu il y a quelques minutes :
Célestine Bohlen, correspondante en France du New York Times, Martin Quencez, expert au sein du German Marshall Fund, et au téléphone avec nous : Jean-Christian Vinel, historien, et maître de conférence à l’Université Paris VII.
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