

A Alep, l’espoir d’une pacification aura été de courte durée. Après un cessez-le-feu qui n’a tenu que quelques jours, les quartiers rebelles de la ville essuient une intensification des frappes aériennes et terrestres menées par l’armée de Bachar el-Assad soutenue par les forces militaires russes.
- Renaud Girard Géopoliticien
- Benjamin Blanchard directeur général de l'ONG française SOS Chrétiens d'Orient.
Touchant hier deux hôpitaux de la métropole syrienne, les bombardements inquiètent les puissances occidentales qui n’ont pas manqué de parler de « crimes de guerre » ce week-end au Conseil de sécurité de l’ONU. Entre pénurie d’eau, de nourriture et incapacité des hôpitaux à soigner les blessés, la situation humanitaire à Alep est alarmante. Si la France a annoncé hier vouloir présenter une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu qui imposerait un cessez-le-feu à Alep, cette nouvelle trêve pourra-t-elle durer ? Une intervention militaire occidentale est-elle souhaitable ? Enfin, Alep est-il le dernier tombeau de la révolution ?
Nous recevons Renaud Girard, grand reporter et chroniqueur international au Figaro, vous avez couvert les grands conflits des trente dernières années. Il a publié en février dernier Le Monde en guerre : 50 clés pour le comprendre aux éditions Carnets Nord. Il est auteur de nombreux autres ouvrages dont Le monde en marche paru en 2014 aux éditions du CNRS.
Et par téléphone depuis Souleymanieh en Irak, Benjamin Blanchard, directeur général de l'ONG française SOS Chrétiens d'Orient. Il avez passé plusieurs jours à Alep la semaine dernière.
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