Colères sociales : de la résignation à la mobilisation ?

Place de la République, le 4 avril
Place de la République, le 4 avril  ©Sipa - François Mori
Place de la République, le 4 avril ©Sipa - François Mori
Place de la République, le 4 avril ©Sipa - François Mori
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L'occupation de la place de la République par le mouvement "Nuit Debout" a commencé le 31 mars. Cette mobilisation pacifique se veut sans revendications. Est-elle le symbole d'un réveil citoyen en France?

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Depuis jeudi dernier, le mouvement « Nuit debout » grandit à Paris et dans plusieurs villes françaises. Initié par le collectif Convergence des luttes dans le sillage des manifestations contre la loi travail du 31 mars, ce mouvement citoyen de rassemblements nocturnes, qui se veut sans revendication cherche à renouveler le débat citoyen. Par des assemblées générales et des nuits d’occupation pacifique de places publiques, le mouvement Nuit debout fuit toute récupération politique.

La voix des insomniaques de la République peut-elle être entendue par les dirigeants ?

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Combien de temps un mouvement sans porte parole et sans revendications spécifiques peut-il tenir ?

Des Indignés espagnols aux « Nuitdeboutistes » en passant par le mouvement Occupy Wall Street assiste-t-on à un renouvellement démocratique venu de la rue ?

Michaël Foessel, professeur de philosophie à l’Ecole Polytechnique, Clémentine Autain, directrice de Regards, conseillère régionale d'Île-de-France et élue municipale à Sevran sont nos invités ce matin, ainsi que Manuel Cervera-Marzal, philosophe et chercheur à l’EHESS.

Écoutez ici la deuxième partie

Et n'hésitez pas à participer au "Pixel" de cette semaine, reportage multimédia interactif consacré à #nuitdebout. Via Twitter ou Facebook