

Dimanche «Le Parisien-Aujourd’hui en France» publiait un manifeste «contre le nouvel antisémitisme», rédigé par Philippe Val et soutenu par plus de 250 signataires.
- Annette Wieviorka Historienne, directrice de recherche honoraire au CNRS et vice-présidente du Conseil supérieur des Archives
Parmi eux, un ancien président de la République, trois anciens Premiers ministres, des élus, des intellectuels, ou encore des artistes. Ils s'insurgent contre la flambée d'un « nouvel antisémitisme », qui serait le fruit d'un islam identitaire radical, et parlent d’une « épuration ethnique à bas bruit». Les signataires appellent notamment à ce que « soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques musulmanes les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants »
Des propos jugés dangereux par de nombreuses personnalités dont Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris qui dénonce un « procès injuste et délirant » instruit aux Français musulmans, qui « présente le risque patent de dresser les communautés religieuses entre elles »
Et alors qu’en Europe de l’Est, les nouveaux gouvernements conservateurs provoquent également une montée du sentiment antisémite, pouvons-nous parler d’un « nouvel antisémitisme » ?
Pour nous éclairer nous recevons l’historienne Annette Wieviorka, auteure notamment de 1945, La Découverte paru chez Seuil ou encore de l’ouvrage Le moment Eichmann publié aux éditions Albin Michel, elle a également signé le manifeste « contre le nouvel antisémitisme » publié dimanche dans le Parisien
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