

Après le droit du travail, c’est au statut de la fonction publique que souhaite s’attaquer le gouvernement. Au moment où les sondages indiquent le mécontentement des Français quant à la baisse de leur pouvoir d’achat, la chute des bourses mondiales rappelle que le redémarrage français reste fragile.
- Henri Sterdyniak économiste, directeur du département économie de la mondialisation de l'OFCE et professeur associé à l'université Paris IX-Dauphine
Après une décennie de crise et de stagnation, tous les indicateurs économiques semblent repasser au vert. Profitant de cette éclaircie longtemps attendue, Emmanuel Macron et le gouvernement souhaitent accélérer le rythme des réformes structurelles de l’économie française, jusqu’ici rendues impossibles par un contexte jamais opportun.
Après le droit du travail, c’est donc au statut de la fonction publique que souhaite s’attaquer le gouvernement.
Pourtant, au moment où les sondages indiquent le mécontentement des Français quant à la baisse de leur pouvoir d’achat et leur scepticisme face à l’action économique du « président des riches », la brusque chute des bourses mondiales est venue rappeler que le redémarrage français, dont dépend la faisabilité des réformes annoncées, reste fragile et dépendant des aléas d’une finance pas forcément mieux régulée qu’en 2008.
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